J’ai beau savoir que la terre a dramatiquement besoin d’eau et que cette pluie est une bonne chose, le retour de l’automne et la grisaille ambiante me filent le bourdon. En pareille situation, rien de mieux que de trouver un peu de réconfort avec une raclette un bon gâteau.
Pour réaliser ce joli gâteau au chocolat et à la crème de marrons, je me suis inspirée de la recette de Lumir, du très joli blog Voyage Gourmand. J’ai personnellement réduit la quantité de marrons (400 g plutôt que 500 g) car j’utilise une très bonne crème artisanale, bio et peu sucrée. Moins de sucre = plus de marrons, j’ai donc pensé qu’il y aurait besoin de moins pour goûter la même intensité de marrons. En définitive, avec 400 g, la texture du gâteau est parfaite : une petite croûte craquelée et cuite à point, un cœur absolument fondant. Mais question goût, la châtaigne est subtile. On la sent, bien sûr, mais le chocolat prend le dessus. Pas sûre qu’une boîte de 500 g du supermarché aide à rééquilibrer les saveurs, mais j’essayerai, parce qu’il vaut le coup !
Comment dire ? Allons-y franchement : je n’aime pas les blettes ! Ni les épinards, sauf à grand renfort de pâtes et de sauce tomate… Mais c’est la pleine saison, Nom-de-code-chéri adore ça, et il en pousse plein le potager. Des blettes, des bettes, appelez-ça comme vous voulez. À mon grand désarroi.
Je me suis mise en quête de la recette qui me ferait passer apprécier les blettes. Et c’est sur le blog Rock the bretzel que j’ai trouvé cette recette de tarte qui, je cite Miss Bretzel « permet d’apprendre à aimer les blettes tout en douceur ». Parce qu’elle est comme moi Miss Bretzel, elle n’aime pas les blettes. Sûrement pas une amie des épinards non plus…
Bref. Nom-de-code-chéri s’est régalé, Mini-biscuit aussi. Moi, je poursuis ma quête. C’est dire si les amateurs de blettes vont l’aimer, cette tarte « tout en douceur » !
Depuis des années que je fais ma fidèle pâte brisée maison, j’avais envie d’essayer autre chose. On a beau dire, on se lasse parfois, même des bonnes choses. De fil en aiguille clic, je suis tombée sur la recette de pâte à tarte salée du très beau blog Délices d’Orient.
Alors avec ses 90 g de beurre, cette nouvelle pâte brisée n’est clairement pas light, mais ça n’était pas l’objectif. L’objectif était d’essayer d’y mettre 1 œuf, alors que les poulettes familiales en fournissent 2 à 3 par jour. C’était un petit œuf ici. Est-ce pour ça ou pas, la texture est restée assez sableuse. Il n’empêche qu’une fois cuite, la pâte s’est révélée délicieuse, drôlement gourmande et croustillante. Comme a dit Nom-de-code-chéri : « ça sent le gâteau » !
En pleine saison de la carotte, et alors qu’on profite des peut-être-derniers beaux jours de l’été pour d’ultimes barbecue, je profite de les accompagner de nouvelles variantes de salades sucrées salées et pleine d’originalité ! Cette version à tendance orientale est très proche de ma salade de carottes aux noix et raisins secs, à la différence que les noix sont remplacées par des dattes, qu’on ajoute de la menthe et des épices. Enfin quand on oublie pas les épices… Rmh.
Ce week-end nous étions 12 à table, c’est pourquoi j’ai préparé des quantités assez astronomiques : 16 carottes, 2 oranges, etc. Je vous ai divisé toutes les proportions par 2 ci-dessous et vous serez encore large pour 6 ou 7 personnes. À noter que s’il vous en reste, le lendemain les dattes ont eu le temps de « libérer » leur sucre dans les carottes qui se sont alors révélées fort sucrées. Conseil : préparez-là pour le jour J, si vous devez vous y prendre à l’avance, réduisez un peu la quantité de dattes et de raisins. En tout cas, on s’est vraiment tous régalés !
C’est ici la 1ère fois que je réalise la recette d’un blog que j’aime beaucoup, Rosenoisettes, tenu de main de maître par Camille.
À peine rentrée de congés –qui étaient pourtant déjà tardifs– et j’ai déjà furieusement envie de prolonger l’été ! D’autant que ce petit rayon de soleil nous rappelle que l’été se poursuit jusqu’au 23 septembre cette année ! Donc pour le retenir encore un peu, voici une belle quiche estivale, aux saveurs grecques, néanmoins qui réchauffe les soirées qui commencent à être frisquettes.
C’est la 1ère fois que je mets directement des tomates concassées (et surtout leur jus) dans un appareil à quiche. J’ai piqué l’idée à une recette de tartelettes au fromage de chèvre qui n’a plus grand chose à voir ici 🙂 C’est un délice ! Moi qui avais peur que la migaine soit trop liquide et ne se « tienne » pas, c’est un succès total, on s’est régalés, et Mini-biscuit aussi !
J’ai ici utilisé un grand plat à tarte (31 cm de diamètre), de fait la quiche est assez fine. Prenez un moule plus petit (mais assez profond) pour la faire plus épaisse ! Le temps de cuisson pourrait alors être un peu allongé…
À tous les radicaux de la ficelle picarde, qui se targuent de faire la vraie, l’unique, l’authentique, sachez que j’assume tout à fait d’avoir tout faux : des galettes de sarrasin plutôt que des crêpes au froment, de la béchamel plutôt que de la crème, du tofu fumé plutôt que du jambon, mais c’est comme ça que je les voulais ! Et à l’automne prochain, j’y ajouterai bien un petit poireau… J’entends crier en Picardie 😀
C’est à l’été 2017, en vacances en Baie de Somme, que j’ai goûté aux ficelles picardes. Malheureusement Nom-de-code-chéri en avait été privé, car dans les crêperies, il n’avait pas été possible de s’en faire servir sans jambon. Je lui en avais promis de végétariennes, 2 ans plus tard, je tiens parole !
Une banane écrasée dans un yaourt, c’est pas compliqué et c’est mon goûter favori ! D’habitude j’y ajoute un peu de cannelle et parfois quelques noix ou noix de pécan concassées pour l’énergie et le croquant. Et puis maman m’a offert ce gros paquet de granola au seigle et aux noisettes… Mmh, je me suis dit qu’il ferait sensation sur ma banane. Bingo, c’est un délice. Et avec un goûter comme ça, fini les coups de mou !
L’avantage avec ce genre de collations, c’est que : le fruit est interchangeable, on peut simplement y mettre quelques flocons d’avoine et des noix, remplacer le sirop d’érable par du miel ou du sirop d’agave, et même substituer le yaourt par du fromage blanc ou une crème dessert au soja. Voilà, j’espère que tout ça vous donnera de bonnes idées !
Moi qui pensais en avoir fini avec la rhubarbe cette année, voilà que l’une des mamies est venue avec un bon kilo de tiges du jardin ! L’essentiel est parti en compote (parce qu’avec Nom-de-code-chéri on aime vraiment ça) et pour le reste, j’ai cherché de quoi innover un peu… Ayant déjà tenté pas mal de trucs cette année (tiramisu, moelleux, tarte tatin…) j’ai tapé « idée recette rhubarbe » sur Google (ou quelque chose comme ça) et suis arrivée sur le blog Mes recettes healthy, que je ne connaissais pas. J’ai vite compris qu’Anaëlle et moi partagions plus que l’amour de la rhubarbe, par exemple l’idée que notre santé passe par l’assiette et une démarche vers le zéro déchet.
Ce moelleux à la rhubarbe sans beurre m’a immédiatement rappelé mon délicieux moelleux à la banane sans sucre, sans beurre, sans gluten… Faudrait vraiment que je le refasse celui-là ! Parce que j’avais beaucoup de rhubarbe à disposition, j’ai un peu augmenté la proportion de fruit, sans toucher aux autres ingrédients de la recette initiale. On a trouvé le résultat parfaitement sucré (il n’en fallait pas plus pour nous) et surtout extrêmement moelleux, du moins le jour même… Avec les températures et malgré qu’il soit (pueut-être pas assez bien emballé ?), le gâteau avait un peu séché dès le lendemain.
Je trouve maintenant une poudre d’amandes mondées, c’est-à-dire que leur petite peau brune a été conservée. Cette poudre est donc assez… brune. Elle est infiniment plus parfumée que la poudre que l’on trouve habituellement (d’amandes émondées, c’est-à-dire épluchées). En la battant avec les autres ingrédients, il m’est venu quelques effluves pralinées, mmh. Dans le moelleux avec la rhubarbe, son goût s’est quand même fait très discret.
Vous ai-je déjà dit que j’habite sous les toits, et que notre appartement, aussi charmant soit-il, tourne à la fournaise au moindre rayon de soleil ? Autant vous dire que, avec la canicule qui démarre, je n’ai surtout pas envie d’allumer quoi que ce soit en cuisine, ni d’y passer du temps. La seule chose que j’espère, c’est un filet d’air pour m’installer à l’ombre de la terrasse, y grignoter quelque chose d’aussi frais que léger !
J’ai donc refait le tour du (presque) blog avec l’œil moite de celle qui a chaud pour y dénicher les plats « sans cuisson » ! Voici ma sélection de 35 recettes : des tartines, des salades, des boissons, des desserts… Il n’y a plus qu’à faire vos choix !
Question philosophie de vie (oui, aujourd’hui on parle philosophie), le site Esprit Yoga est toujours source d’inspiration pour moi. Question cuisine également, j’apprécie leurs recettes saines et végétariennes, voire souvent vegan. Je ne devais pas être la seule, puisqu’ils éditent désormais un magazine totalement dédié à la cuisine ! Bref, ça faisait longtemps que je voulais faire un crumble aux courgettes (qui manquait à ma compilation « 17 recettes à base de courgettes ») et je me suis laissée tenter par la recette récemment publiée sur leur site. Sauf que… je n’allais pas acheter des crottins de chèvres alors que j’avais du gorgonzola au frigo. Et que… ayant encore 15 œufs frais des poulettes familiales (elles sont prolifiques, ces poulettes !) ça semblait le bon moment pour en casser au moins 2.
Puisque j’ai commencé en parlant philosophie, laissez-moi digresser un petit peu. Il y a quelques temps, j’ai changé ma façon de voir le (presque) blog, ma façon d’aborder la cuisine avec vous. Vous ne l’avez sans doute pas perçu, mais c’est un fait ! Je m’explique : avant, lorsque je faisais des recherches pour mettre une recette au point, il s’en suivait souvent des courses… J’achetais des produits spécifiquement pour cette recette. J’ai arrêté ceci. Parce que ça ne sert à rien d’accumuler dans les placards, alors qu’on a une base tout à fait valable. Je rencontre une recette à base de noix de cajou ? Mes noix ou mes graines de tournesol feront très bien l’affaire ! Une recette avec de la ciboulette ? Oui, mais là j’ai du basilic ! Avec du fromage de chèvre ? Je ne vais pas en acheter alors que j’ai 3 autres fromages qui empestent au frigo ! Vous cernez la logique, j’en suis sûre. C’est ma nouvelle philosophie, ou disons ma nouvelle discipline qui consiste à consommer moins, mais mieux. Elle s’applique en cuisine et à toute la vie. Ça n’a que des avantages : plus économique, moins de gaspillage, moins de sur-consommation et plus de conscience dans ce que je fais, parce que j’ai choisi de le faire ainsi. Après cette « petite » digression ^^ parlons enfin courgettes et fromage, 2 ingrédients qui sont faits pour s’entendre 😉
Pour d’autres idées à base de courgettes, consultez vite mon article « Inspiration de saison » : 17 recettes à base de courgettes !