J’aime cuisiner les lentilles. D’abord parce que j’adore les manger, ensuite parce qu’elles sont riches en protéines végétales (mais aussi en fibres, en antioxydants, en fer, en zinc, en magnesium…) et en parce qu’entre les différentes variétés vertes, blondes, noires ou corail il est impossible de nous ennuyer !
C’était justement l’idée de cette mêlée de courge, crucifère et lentilles : changer de mes habituelles lentilles aux saucisses, dahl, soupes, etc. Je me suis en partie inspirée d’une recette de Valérie Cupillard, dans sa bible Bio bon gourmand en profitant d’un reste de lentilles vertes déjà cuisinées (j’en avais fait plus exprès 😉
Le chou kale (qui n’est autre qu’un chou frisé longtemps oublié) s’est hissé au rang de légume star ces dernières années. Essayez #kale sur Instagram, on est à 4,1 millions de publications aujourd’hui ^^ Et pour cause, ce chouchou des réseaux sociaux est super riche en minéraux et antioxydants, tout en étant très peu calorique. Pourtant, je ne l’ai cuisiné pour la 1ère fois que cette semaine ! D’abord sous forme de chips (en topping d’une salade d’orge et légumes rôtis, un pur délice) et aujourd’hui dans ces lasagnes.
Moi qui classe les lasagnes dans le trio de tête de mes plats préférés (aah les lasagnes de maman… ♥), je me rends compte qu’elles font cruellement défaut sur le (presque) blog… Entre nous, cette version verte de foodista ne suffit pas à mes yeux à remonter la barre, mais soit. Je sais ce qui me reste à faire. Verdict de ce plat improvisé ? Nom-de-code-chéri s’est régalé, perso j’ai trouvé un poil sec (je vous rallonge la béchamel dans les proportions ci-dessous) et accrochez-vous, Mini-biscuit n’a même pas voulu goûter ! Grrrr… Il avait pourtant adoré les chips !
Le persil tubéreux, vous connaissez ? Je m’y étais essayée pour la 1ère fois avec du topinambour dans ce délicieux potage. Il s’agit de la racine qui se cache sous les brins de persil ! S’il ressemble au panais, son goût est tout à fait différent (je le préfère !) et maintenant que j’en trouve facilement, j’ai tendance à en mettre partout. Par exemple ce midi, il a parfumé mes lentilles vertes, en lieu et place de la traditionnelle carotte.
Cette quiche est un peu tombée du ciel. C’est l’avantage des quiches justement, on y glisse ce qui nous passe sous la main. Or comme je suis dans ma période « racine de persil »… Le marier avec de la feta, l’idée paraît saugrenue et pourtant, l’ensemble est délicieux ! J’aurais voulu y ajouter des carottes, mais Nom-de-code-chéri n’était pas dans les parages pour aller les chercher au jardin il faisait nuit, il pleuvait et j’ai eu la flemme d’aller les tirer de terre. Tout ça pour dire que je n’avais pas l’intention de publier cette recette, encore moins de la photographier. Raison pour laquelle la photo est relativement merdique et la lumière pourrie. Si. Mais qu’à cela ne tienne, parce qu’on a vraiment aimé cette quiche peu ordinaire !
Concernant les légumes racines, j’en profite pour vous relayer une anecdote historique que j’ai apprise sur le merveilleux blog Inspirations Domitille. La noblesse les a longtemps boudés, estimant que ces tubercules souillés de terre poussaient trop près de l’enfer, et leur préférant les volatiles et les fruits s’élevant au plus près du ciel divin… Passionnant, non ? J’en conclus un peu rapidement que, étant plus portée sur le céleri rave que sur le pigeon braisé, je suis une vraie bonne roturière 😀
Alors que beaucoup de monde s’écrie « bon débarras » au sujet de cette drôle d’année 2020, je ne ressens personnellement pas le besoin de la jeter aux oubliettes. Au contraire… en dépit de sa complexité (situation jamais vue, fermeture de la crèche, burn out, impossibilité de voir mes parents durant 6 mois…) elle m’a poussée à une grande remise en question nécessaire et salutaire. Et fin septembre on a emménagé dans notre nouvelle maison, après quoi plusieurs grandes nouvelles se sont succédées. Restez dans le coin, je vous les dévoilerai au fur et à mesure de cette nouvelle année 😉 En attendant ces annonces, laissez-moi vous souhaiter…
une très belle année 2021, santé, liberté, légèreté et le plaisir de cuisiner ♥
À l’occasion des confinements, vous avez été nombreux à retrouver le chemin (parfois oublié) vers vos fourneaux et l’envie de passer un peu plus de temps en cuisine. Je l’ai bien constaté sur le (presque) blog : mes statistiques ont crevé le plafond lors du 1er confinement, puis littéralement explosé lors du 2nd. À ces nouveaux visiteurs, ces nouveaux abonnés, mais aussi aux fidèles de la 1ère heure, je vous dis…
un très grand MERCI ♥
Le (presque) blog c’est mon plaisir, ma soupape, mon loisir, mais il aurait nettement moins de saveur si j’y restais toute seule… La cuisine se partage, un blog aussi ! Avec les lecteurs qui ont la gentillesse de me laisser des commentaires, de m’envoyer d’adorables messages et les photos de leurs réalisations, avec les autres blogueurs·ses qui m’inspirent et que j’inspire, et avec la communauté de cuisiniers passionnés qui abondent sur les réseaux sociaux.
Mais revenons-en à nos moutons : la 1ère recette de l’année ! C’est une purée revigorante et réconfortante pour démarrer du bon pied. Des céréales, des légumes, des noix, des graines… Tous les fondamentaux d’un bon régime végétarien y sont réunis avec succès ! Et cette recette inspirée du très joli blog Farine d’étoiles prouve, s’il en était encore besoin, que le sarrasin a une vie après les galettes bretonnes ! Comme l’orge perlé qui donnait de la texture aux potages de nos grands-mères, le sarrasin donne de la consistance à cette purée super saine et nourrissante.