Que ce soit en petit comité ou à une grande tablée, avec la famille ou entre amis, j’espère que vous avez tous passé un très joyeux Noël 🎄 Il y a des chances qu’à cette occasion, vous ayez préparé ou dégusté un bon plateau de fromages… Ce monument de la culture française –n’ayons pas peur des mots !
Il n’y a pour autant pas besoin d’en faire des tonnes pour préparer un chouette plateau de fromages. D’où l’idée de vous partager celui que j’ai préparé en toute simplicité pour Noël passé. Nous étions 6 à table (+ 1 Mini-biscuit). J’y ai présenté 9 fromages différents, sachant qu’on aime vraiment ça, et que s’il vous en reste, il n’y a pas plus facile à « recycler » ! Je vous donne plein d’idées en fin d’article 😉
En soi, présenter un plateau de fromage appétissant et attrayant passe par quelques ingrédients très simples :
Depuis plus d’1 an maintenant, Nom-de-code-chéri prépare notre lessive maison. On a commencé par la lessive couleur (par 5 litres, qu’on verse dans un ex-bidon de lessive) et depuis peu, on prépare également une lessive pour le blanc (par 1,5 litre, qu’on verse dans une bouteille). Les avantages sont nombreux, à commencer évidemment par le prix de revient. La lessive ne nécessite en effet que peu d’ingrédients basiques et économiques. L’ajout d’huile essentielle est un peu accessoire, d’ailleurs sur le sujet, je vous invite à regarder le coup de gueule de Mélanie, naturopathe et blogueuse vegan du formidable Le cul de poule. Dans cette vidéo, elle y explique à partir de 12:14 minutes pourquoi c’est une hérésie d’abuser des huiles essentielles, ce que je cautionne à 200 %.
Les autres avantages : réduction substantielle des déchets, notamment des bidons en plastique (autant de ressources naturelles pour produire un déchet qui ne sera pas recyclé, c’est moche), des ingrédients naturels, biodégradables, respectueux de notre peau autant que de l’environnement, un sentiment d’autonomie et de « fuck the system » non négligeable, et bien sûr, on ne perd rien en efficacité. Lorsque j’ai une tâche (et avec un Mini-biscuit de 2-ans-bientôt-5-mois, croyez-moi, il y en a !) je les humidifie et les frotte au savon avant de passer en machine, ça marche.
Les recettes sont tirées du livre Le ménage au naturel de Nathalie Boisseau. Ici en photo, la 2ème étape de préparation, avant de transvaser dans le bidon !
J’ai hésité à intituler cet article « Comment le batch cooking a changé ma vie ? » Sans rire, on ne serait pas très loin du compte ! Pour mon anniversaire, une amie m’a offert le livre de Caroline Pessin, En 2h je cuisine Veggie pour toute la semaine – 80 repas fait maison, sans gâchis et avec des produits de saison. Grand bien lui en a pris ! 80 repas, ça représente 5 dîners en semaine x 4 semaines x 4 saisons. Ça en fait des p’tits plats maison 😉
Un « batch » c’est une fournée, et le « batch cooking », c’est une session de cuisine que l’on organise généralement le dimanche (ou quand ça nous arrange), pour préparer à l’avance les repas de la semaine. Certains disent aussi « meal prep » pour préparation des menus… Bref, l’idée est toujours la même : optimiser sa liste de courses, son temps de courses, son temps en cuisine et n’avoir plus qu’à réchauffer son bon repas en semaine. Alors certes, on a beau y mettre toute notre meilleure volonté, la session dure plus de 2h… Mais le batch est tellement bien organisé, qu’on y gagne sur tous les tableaux !
Si je compte bien, je m’apprête à vivre, début 2020, mon 9ème (et dernier ?) déménagement. Il semble que ce soit beaucoup, puisque la moyenne française serait de déménager 4,6 fois dans une vie. Pour moi, ce fût quasiment à chaque fois l’occasion d’un grand tri salutaire. Quasiment, mais pas toujours, car certains déménagements s’organisent plus vite que d’autres, et surtout, j’étais enceinte lors du dernier. Mon corps m’avait alors gentiment rappelé qu’il avait un Mini-biscuit à fabriquer, plutôt que des cartons à ranger ! S’ajoute à cela que je suis moins disponible et moins ordonnée depuis la naissance de Mini-biscuit… Je suis plus occupée à aider à préparer une lettre à Saint-Nicolas qu’à classer des relevés bancaires, ça se comprend. Mais le prochain déménagement arrivant (à 3 cette fois !) et une certaine recherche de sobriété m’ont poussée à prendre le bazar taureau par les cornes ! J’ai posé 1 semaine de congé, bien décidée à retourner l’appart de fond en comble pour supprimer le superflu (donner, vendre ou faire recycler) et ranger ce qui devait l’être.
Dans cette démarche, je me suis en partie inspirée de la méthode KonMari de Marie Kondo, connue pour être « la reine du rangement ». L’hiver dernier, Nom-de-code-chéri et moi avions regardé la série « L’art du rangement avec Marie Kondo » sur Netflix. Les 8 épisodes relèvent plus de la téléréalité que du documentaire, mais ils donnent furieusement envie de retourner la baraque. De sa méthode, je n’ai pas tout pris, parce que je me sais incapable de rouler mes fringues comme des makis, même si certes, ça a l’air efficace. Ce que j’en ai retenu, c’est que :
– On ne garde que les objets qui nous font ressentir une « étincelle de joie » à leur vu ou à leur toucher, on se sépare du reste, en remerciant les objets déchus pour les services rendus
– On ne s’y prend pas pièce par pièce, mais par types d’objets, même s’ils se trouvent à plusieurs endroits de la maison, et dans un ordre précis
1/ Les vêtements, chaussures et accessoires
2/ Les livres et magazines
3/ Les papiers et tout l’administratif
4/ « Komono » = cuisine, salle de bains, garage et divers
5/ Les objets sentimentaux = photos, cartes postales, billets de concerts, CD, DVD, souvenirs, collections…