J’ai hésité à intituler cet article « Comment le batch cooking a changé ma vie ? » Sans rire, on ne serait pas très loin du compte ! Pour mon anniversaire, une amie m’a offert le livre de Caroline Pessin, En 2h je cuisine Veggie pour toute la semaine – 80 repas fait maison, sans gâchis et avec des produits de saison. Grand bien lui en a pris ! 80 repas, ça représente 5 dîners en semaine x 4 semaines x 4 saisons. Ça en fait des p’tits plats maison 😉
Un « batch » c’est une fournée, et le « batch cooking », c’est une session de cuisine que l’on organise généralement le dimanche (ou quand ça nous arrange), pour préparer à l’avance les repas de la semaine. Certains disent aussi « meal prep » pour préparation des menus… Bref, l’idée est toujours la même : optimiser sa liste de courses, son temps de courses, son temps en cuisine et n’avoir plus qu’à réchauffer son bon repas en semaine. Alors certes, on a beau y mettre toute notre meilleure volonté, la session dure plus de 2h… Mais le batch est tellement bien organisé, qu’on y gagne sur tous les tableaux !
Les (nombreux) avantages
Je n’y vois honnêtement QUE des avantages, entre autres :
– Un gain de temps et d’énergie phénoménal ! La question « Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? » n’est plus un problème, ce qui libère vraiment l’esprit. S’il est vrai que la session en cuisine est intense, c’est une très chouette activité à faire en famille (surtout lorsqu’il fait trop moche pour sortir)
– Une liste de courses toute prête sans réfléchir, c’est aussi moins de gaspillage et des économies
– Des économies aussi lorsque le four ne tourne qu’une fois pour 2 ou 3 plats
– Des recettes de saison et zéro déchet : les fleurets de brocoli dans le wok, le pied dans la soupe !
– Des repas équilibrés qui changent un peu de nos habitudes, pour nous plus de légumineuses que d’ordinaire, ce qui est excellent dans notre régime végétarien
– On se régale d’un bon plat fait maison tous les soirs, et souvent à midi aussi : comme les quantités sont pour 4, ça nous fait des tupp’ à manger au bureau
– Le 2ème effet Kiss Cool : sachant le plat qui nous attend en soirée, on est moins tenté de grignoter dans la journée ^^
– En rentrant le soir, il n’y a plus qu’à réchauffer et passer les pieds sous la table… Donc on mange plus tôt, tous les 3 ensemble (avant Mini-biscuit mangeait seul et nous après son coucher), on profite vraiment mieux de la soirée !
– En cuisine végétarienne, les plats se conservent bien, on ne congèle généralement que le souper du vendredi
Nous en sommes déjà à notre 5ème batch, je vous ai photographié 3 exemples que voici.
– Lundi : quiche champignons épinards et salade
– Mardi : hachis parmentier végétarien
– Mercredi : soupe de légumes verts puis salade de lentilles à la coriandre
– Jeudi : pâtes aux légumes mijotés (les mêmes que ceux du parmentier !)
– Vendredi : polenta au gorgonzola et salade sucrée salée de mâche au kaki
Quelques conseils pour bien se lancer
Avant de commencer, voici quelques conseils pour gagner encore en efficacité :
– J’utilise personnellement des haricots secs donc on les fait tremper la veille au soir
– On s’assure d’avoir un lave-vaisselle propre et vidé, une cuisine dégagée
– On sort à l’avance tous les ingrédients nécessaires et on les pèse, ça déroulera plus vite !
– On veille à avoir des tupp’ en suffisance (préférez-les en pyrex qu’en plastique !)
– Il nous faudra de la place au frigo (et un peu au congélateur), ce qui devrait aller puisqu’on y stockera tous les repas de la semaine, le reste n’étant a priori que votre fond habituel et quelques fromages et yaourts
– Il vaut mieux démouler les tartes, quiches ou tourtes avant de les placer au frigo… Les laisser dans le moule paraît tentant pour les stocker, mais une fois refroidies, c’est pas d’la tarte à démouler 😀
– Ne démarrez pas trop tard dans la journée, que les plats aient le temps de refroidir avant de les placer au frais
– Ce n’est ni une course, ni une compétition : on reste concentré sur le supplément de bien-être gagné pour la semaine à venir 😉
– Lundi : soupe potiron châtaignes et céleri rave puis cocotte de pois chiches, poireaux et chou-fleur
– Mardi : gratin de macaronis au potiron et salade
– Mercredi : couscous aux légumes d’hiver
– Jeudi : curry indien au chou-fleur
– Vendredi : haricots blancs à la crème de potiron et tartine de guaccamole
– Lundi : tourte aux poireaux et tofu fumé, salade
– Mardi : salade de sarrasin, endives, pomme et céleri puis gratin de patates douces
– Mercredi : croziflette aux poireaux* et salade
– Jeudi : haricots blancs aux légumes à la sauce tomate
– Vendredi : velouté de carotte au gingembre et spaghettis aux épinards
* Nom-de-code-chéri n’ayant pas super adhéré aux crozets la 1ère fois, j’ai tenté le coup avec des orecchiette et ça s’est avéré délicieux !
Vous voyez qu’il y a toujours un ingrédient dominant dans la semaine, parce que lorsqu’on ouvre un potiron, on peut autant en mettre dans la soupe, que dans un gratin ou dans une sauce… C’est là qu’on optimise à fond ! Comme vous le constatez également, certains des plats sont en partie anticipés, mais les pâtes ou la graine de couscous sont cuits à la dernière minute pour une meilleure texture. Idem avec les fruits et légumes consommés en salades, ouverts au dernier moment pour gagner en fraîcheur 🙂
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Félicitations 👏 C’est très appétissant 😋
Je vois le grand bénéfice pour la charge mentale 👍
C’est très intéressant bien sûr ça demande de l’organisation…. si vous percévèrez vous serez encore plus performants 😉 j’en suis certaine.
Bravo et bon appétit 😘
Carrément, depuis 5 semaines qu’on le fait on a déjà gagné efficacité ! Plus rapide, plus zen 😉
Oh super article ! Merci beaucoup, tu m’as donné envie de m’intéresser beaucoup + au batch cooking ! Affaire à suivre 🙂
Bye
Merci Célina ! Ça me fait plaisir de savoir que ça te donne envie d’essayer ! Comme je le dis, c’est intense le jour J mais on s’épargne pas mal pour la suite 😉