Le persil tubéreux, vous connaissez ? Je m’y étais essayée pour la 1ère fois avec du topinambour dans ce délicieux potage. Il s’agit de la racine qui se cache sous les brins de persil ! S’il ressemble au panais, son goût est tout à fait différent (je le préfère !) et maintenant que j’en trouve facilement, j’ai tendance à en mettre partout. Par exemple ce midi, il a parfumé mes lentilles vertes, en lieu et place de la traditionnelle carotte.
Cette quiche est un peu tombée du ciel. C’est l’avantage des quiches justement, on y glisse ce qui nous passe sous la main. Or comme je suis dans ma période « racine de persil »… Le marier avec de la feta, l’idée paraît saugrenue et pourtant, l’ensemble est délicieux ! J’aurais voulu y ajouter des carottes, mais Nom-de-code-chéri n’était pas dans les parages pour aller les chercher au jardin il faisait nuit, il pleuvait et j’ai eu la flemme d’aller les tirer de terre. Tout ça pour dire que je n’avais pas l’intention de publier cette recette, encore moins de la photographier. Raison pour laquelle la photo est relativement merdique et la lumière pourrie. Si. Mais qu’à cela ne tienne, parce qu’on a vraiment aimé cette quiche peu ordinaire !
Concernant les légumes racines, j’en profite pour vous relayer une anecdote historique que j’ai apprise sur le merveilleux blog Inspirations Domitille. La noblesse les a longtemps boudés, estimant que ces tubercules souillés de terre poussaient trop près de l’enfer, et leur préférant les volatiles et les fruits s’élevant au plus près du ciel divin… Passionnant, non ? J’en conclus un peu rapidement que, étant plus portée sur le céleri rave que sur le pigeon braisé, je suis une vraie bonne roturière 😀