Autant dans ma Moselle natale que dans mon Luxembourg d’adoption, les fêtes de Noël ont immanquablement un petit goût de stollen. Normal, le stollen est originaire d’Allemagne, et n’en déplaise à certains, mon coin est très fortement imprégné de culture germanique.
Donc perso, pour réussir le petit-déjeuner de Noël, il me faut : les gens que j’aime, des chants de Noël, mon mug Noël (motif bonshommes de neige) et une belle tranche de Stollen à tremper dedans. Mais attention, pas n’importe quel stollen… Celui avec du massepain dedans !
À la recherche d’un plat de Noël qui soit réellement festif, tout en étant végétarien, je suis tombée sur cette recette vraiment attirante du blog Green Cuisine.
La présentation en cercles individuels est vraiment classy et le parmentier délicieux : une douce purée pomme de terre-céleri, sur un haché vraiment convaincant aux saveurs de Fêtes. Nom-de-code-chéri et moi-même nous sommes régalés.
Dans sa recette originale, Britt utilise des protéines de soja texturées (PST), auquel nous avons préféré du seitan (protéine de blé) haché au couteau par nos soins.
Et nous voici déjà en décembre, le 1er dimanche de l’avent. À l’instant où je vous écris, il neige au-dehors et dans ma petite ville, le cortège de Saint-Nicolas s’apprête à prendre son départ. Il rejoindra tout à l’heure notre superbe marché de Noël, où j’ai déjà eu la chance d’aller 2x cette année. Je crois que le décor de fin d’année est irrémédiablement planté, et qu’il est temps de partager des recettes de fêtes sur le (presque) blog !
J’ouvre les festivités avec cette très belle terrine vegan, tellement appétissante que même les amateurs de foie gras auront plaisir à y goûter. Et l’un n’empêche pas l’autre ! Pour la réaliser, je me suis inspirée de la recette du blog Green Cuisine. Britt s’est interrompue de poster en 2015 et c’est bien dommage ! Car la famille a vraiment apprécié cette belle terrine, comme « une vraie », bien qu’elle n’ait rien de faux, on est d’accord… Seul bémol, on l’a trouvée un peu sèche. Je vous conseille alors d’essayer de réduire un peu la quantité de marrons / d’augmenter la quantité de lentilles, sinon d’intercaler plus de pruneaux, voire d’en faire 2 couches aux 2 tiers. Dans tous les cas, on a particulièrement aimé l’accompagner de confit d’oignons rouges et de confit de figues, là, c’est chacun son camp !
Veillez à préparer la terrine 24 à 48h à l’avance, de 1. ça facilite l’organisation et de 2. les saveurs se développeront, elle n’en sera que meilleure !
J’ai beau savoir que la terre a dramatiquement besoin d’eau et que cette pluie est une bonne chose, le retour de l’automne et la grisaille ambiante me filent le bourdon. En pareille situation, rien de mieux que de trouver un peu de réconfort avec une raclette un bon gâteau.
Pour réaliser ce joli gâteau au chocolat et à la crème de marrons, je me suis inspirée de la recette de Lumir, du très joli blog Voyage Gourmand. J’ai personnellement réduit la quantité de marrons (400 g plutôt que 500 g) car j’utilise une très bonne crème artisanale, bio et peu sucrée. Moins de sucre = plus de marrons, j’ai donc pensé qu’il y aurait besoin de moins pour goûter la même intensité de marrons. En définitive, avec 400 g, la texture du gâteau est parfaite : une petite croûte craquelée et cuite à point, un cœur absolument fondant. Mais question goût, la châtaigne est subtile. On la sent, bien sûr, mais le chocolat prend le dessus. Pas sûre qu’une boîte de 500 g du supermarché aide à rééquilibrer les saveurs, mais j’essayerai, parce qu’il vaut le coup !
Et voilà ! Le (presque) blog reprend du service entre les fêtes ! Je ne vous promets pas de tenir la cadence de mes débuts, car sans surprise, la moindre chose requiert une organisation de folie depuis que je suis maman 🙂 Il n’empêche que nous avons fêté Noël, et comment ! Le 1er Noël de notre Mini-biscuit d’amour <3 Nous étions aux anges et ses grands-parents en transe, même si lui n’a pas compris grand chose, hormis qu’il adore les guirlandes lumineuses 🙂
Des sapins apéro, c’est un peu du déjà vu sur le (presque) blog (souvenez-vous ces sapins feuilletés et ces sucettes sapin) mais je me suis inspirée cette fois de ces toasts et de ces tartelettes, la confiture de figues en plus. Parce qu’une tante m’en a offert un pot maison, confectionné avec les figues du jardin de sa voisine ! À défaut, du miel ou une autre compotée de votre choix feront l’affaire, tout comme n’importe quel emporte-pièce ou un verre retourné pour d’autres occasions 😉
Si vous souhaitez prendre un peu d’avance, sachez que ces feuilletés se congèlent très bien ! Dans ce cas, ne les laissez pas trop dorer à la 1ère cuisson (comme ici), ils reprendront de la couleur en repassant au four 😉
Je ne sais pas quel amateur de chocolat pourrait résister à sa ganache 100 % chocolatée… La tarte au chocolat est un classique dont je ne me lasserai jamais. Avec elle, pas de superflu, on va à l’essentiel : du chocolat plein la bouche, un crémeux qui colle aux papilles, un trottoir légèrement vanillé qui craque sous la dent. Les choco-addicts y reviendront immanquablement !
Un petit décor pascal et hop ! La tarte au chocolat passe illico pour une livraison spéciale du lièvre de Pâques. En parlant de lui, je l’ai aperçu cette année. Si, c’est vrai ! Il était dressé sur ses pâtes arrières à l’orée d’un bois, ses longues oreilles bien tendues et son pelage de crème rousse très soyeux. Pâques tombe tard cette année, il en profitait peut-être pour se dorer les poils au soleil 🙂
Depuis mes 1ers tests de polenta (ici au parmesan avec des légumes rôtis au four) j’ai pris l’habitude d’en faire régulièrement. Ma méthode s’est bien améliorée ! Il suffit d’y penser : c’est simple et rapide, rassasiant mais sain, et en plus sans gluten –pour ceux que ça intéresse. On peut l’accommoder de plein de façons, j’aime habituellement y glisser du jambon italien dessous, du thym dessus, et parfois du poivron rouge dedans 🙂
C’est aujourd’hui sous une toute autre forme que je vous la propose. Une façon originale d’employer la polenta pour un apéro trop simple, qui en jette et ne bourre pas vos invités ^^ C’est-à-dire qu’ils auront encore faim après, ce qui est moins sûr après des kilos de pâte feuilletée !
En forme d’étoiles pour la période des fêtes, la polenta se découpe facilement en losanges, ou en ronds à l’aide d’un verre retourné. Surtout, toutes les idées de toppings fonctionnent. Je vous mets ici quelques suggestions à tendance méditerranéenne, j’aurais aussi pu y coller du chèvre frais avec un confit de figue et une noix, des champi des bois assaisonnés, en été un concassé de courgettes épicées… The sky’s the limit!
Mimosa, c’est la fille le fils de Popeye. Mais c’est aussi un célèbre cocktail à base de champagne, de jus d’orange et de Cointreau. Si je ne suis habituellement pas fan des cocktails à base de champagne, parce que j’aime vraiment les bulles et qu’elles se suffisent à elles-mêmes, la trempette de mes tiramisu au pain d’épices m’a définitivement convaincue d’essayer de twister ce bon vieux mimosa (vieux parce qu’il remonterait à 1925 d’après eux), que je n’avais jamais goûté.
Truc rigolo, j’ai voulu checker les proportions dans mon petit guide Marabout des cocktails, une édition de 1960 ! Ma bibliothèque recèle des collectors, et celui-ci ferait le bonheur de Don Draper 😀 Bref, le seul mimosa connu au bataillon n’a strictement rien à voir : vermouth, gin, Vieille Cure et zestes de citron. J’ai dû googler « Vieille Cure » pour comprendre. Quant aux boissons répertoriées à base de champagne, aucune trace de jus d’orange… #%&@£§!
Plutôt que du champagne, j’ai débouché une bouteille de mon fidèle crémant luxembourgeois. Et puisque c’est de saison, sachez que cette coupette accompagne très bien ma galette des rois à la frangipane !
Après la classique galette aux amandes, j’avais très envie de m’essayer aux pistaches ! Pour cette 1ère tentative, j’ai suivi les proportions de ma frangipane en substituant simplement les amandes par des pistaches. N’ayant pas trouvé de pistaches en poudre dans le commerce, je les ai achetées entières et une collègue a eu la gentillesse de les mixer avec son robot de compét’.
L’idée des cerises amarena me vient de La Cuisine de Bernard. Je suis folle de cette petite merveille italienne depuis que je l’ai découverte sur une panna cotta, puis sur une glace à la vanille. Pistaches-amarena me semblait être un heureux mélange. C’était bien senti mais le tout me semble un peu lourd et fort sucré… Peut-être le moment pour moi de jouer la modération 😉
Ne vous laissez pas impressionner par sa couleur de Shrek écrasé, c’est 100 % naturel !
Youpi, c’est l’Épiphanie ! Moi qui suis dingue de frangipane, il est permis de se faire plaisir aujourd’hui 🙂 Je refais ici la même galette que l’an passé, toujours inspirée de la recette de Julie Andrieu donc, mais j’ai laissé tomber ma pâte feuilletée. Pas que je me décourage, non, mais après 2 tentatives moyennement concluantes, je remets ça à plus tard. Réaction tout à fait saine et constructive !
J’ai donc employé une pâte feuilletée du commerce, mais attention, pas de la gnognotte aux huiles végétales, une vraie pur beurre aux ingrédients naturels. Comme je l’expliquais l’année dernière, ma pâte feuilletée maison (400 g) donnait une galette plus petite, pour 6 personnes, mais plus richement garnie et épaisse. Or ici, les rouleaux de pâte prêts à dérouler (230 g chacun) donnent une galette plus grande, pour 8 personnes, mais un peu plus fine.
Dernière précision et non des moindres, contrairement aux frangipanes classiques, composées de crème d’amande ET de crème pâtissière, celle de Julie ne comporte QUE la crème d’amande. C’est tellement simple que vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas faire votre galette vous-mêmes ! C’est aussi plus fort en amandes, d’autant que je la surbooste à l’extrait d’amande amère 🙂