Encore de la rhubarbe, me direz vous… Bien c’est-à-dire que c’est la pleine saison, et que cette saison ne dure pas si longtemps, alors j’en profite ! Cette année, j’en profite surtout pour étendre mon répertoire classique (tarte, crumble, compote) et m’essayer à quelques nouveautés. Alors après ce délicieux moelleux et le très mignon baby trifle, j’ai eu très envie de tester la tarte tatin de Sophie, du célèbre blog Turbigo Gourmandises.
Il s’avère que j’ai rencontré plusieurs problèmes en la réalisant : d’abord, un effet soufflet à la cuisson. La pâte s’est tellement levée que je lui ai mis un coup de couteau. C’est ensuite totalement rentré dans l’ordre, comme on laisse la tarte reposer 5 minutes avant de la démouler. Sauf que nouveau problème au démoulage : une partie de la rhubarbe est restée collée au moule, et en la grattant pour la récupérer, elle est tombée en compote. J’aurais peut-être dû faire des tronçons plus longs. Il n’empêche que cette tarte est croustillante dessous, super juteuse dessus et qu’on s’est totalement régalés.
C’est une copine d’études qui m’a fait découvrir ce cake il y a bien longtemps… Sûrement quand le bouquin Génération Chef de Cyril Lignac est sorti en 2006. Je l’ai tellement aimé (le cake), lui ai tellement réclamé, que j’ai fini par photocopier sa recette. C’est pourtant la 1ère fois que je le prépare moi-même. Parce qu’il est des plats qu’on apprécie manger chez les autres, ils sont leur marque de fabrique, et à chacun ses spécialités. Alors pourquoi franchir la ligne 13 ans plus tard ? Parce que des figues sèches cristallisaient dans mon placard et que c’était un excellent moyen de les en sortir ! En été, profitez de figues fraîches pour vous lancer 😉
Mon cake s’est révélé aussi délicieux que dans mes souvenirs, mais le procédé pour y parvenir s’est lui, avéré un peu merdique ! La faute à Cyril. Il dit de verser la pâte dans le moule à cake, puis d’y enfoncer la garniture de figues et de jambon… C’est bien beau, mais voilà le tableau : une pâte hyper compacte tassée au fond du moule, et un volume astronomique de garniture à enfoncer dedans. J’ai essayé. Et puis j’ai tout ressorti du moule, tout re-mélangé et reversé le tout dans mon moule, qui n’était techniquement plus vraiment beurré ni fariné, en priant pour que ça ne colle pas. Bref, pour vous épargner la déconvenue, j’ai adapté le procédé ci-dessous. Sans offense Cyril, je n’ai certainement pas ton talent !
Le (presque) blog fête aujourd’hui ses 4 ans ! Et vous savez quoi ? D’ici quelques mois, je fêterai moi-même mon 40ème anniversaire. En y pensant, le blog a donc occupé près de 10 % de ma vie. Alors est-ce beaucoup ou pas, ce qui est sûr, c’est que durant ces 4 dernières années, ma vie a changé plus que jamais : beaux voyages, déclaration d’amour de Nom-de-code-chéri, expatriation (ce qui me fait toujours rire, puisque j’habite à 1,5 km de la frontière française), Pacs, naissance de Mini-biscuit, construction de notre maison… Et l’année qui s’annonce sera encore très riche ! On dirait que les good vibes du blogging attire à moi les meilleures choses, pourvu que ça dure !
Ce blogiversaire est surtout l’occasion de dresser un petit bilan, le classique top de vos recettes favorites, et pour changer un peu, plutôt qu’une liste de mes recettes préférées (qui sont certes différentes des vôtres, mais sont déjà dans la marge de droite), j’ai pensé vous lister les recettes du blog que je fais le plus souvent, mes infaillibles du quotidien. Pour se marrer, je vous mets aussi la recette la moins consultée du blog… Avez-vous une petite idée ?
1/ Les recettes les plus visitées du (presque) blog
Parmi les 258 recettes publiées en 4 ans sur le (presque) blog, vos 4 favorites sont :
– Le curry rapide de patate douce et brocoli au lait de coco, un truc vite fait, improvisé, et bam ! Il reste depuis des années le grand vainqueur indétrôné du blog !
– Mon café blanc libanais, une délicieuse boisson chaude à base de fleur d’oranger. Elle est hyper simple à préparer et tellement réconfortante en soirée, une belle découverte. Comment ça, vous n’avez pas encore goûté ?!
– Le moelleux diététique à la banane et aux pépites de chocolat, une petite gourmandise pour laquelle il est tout à fait autorisé de craquer, puisqu’elle est sans sucre, sans beurre et sans gluten, mais avec beaucoup de plaisir !
– Ma soupe péruvienne au quinoa, que j’ai élaborée à partir des récits de 2 amis qui sont véritablement allés au Pérou. Cette recette m’a valu le plus beau compliment que l’on puisse me faire, un commentaire reçu sur les coups de 20h30 : « Je viens de faire cette soupe absolument délicieuse et toute ma famille a adoré, merci beaucoup pour cette recette ! » Voilà qui résume tout le bonheur que j’ai à bloguer : le partage, la découverte, le plaisir, vos messages.
Préparer une petite douceur à mon bébé, c’est comme lui faire un gros câlin : c’est pour moi une démonstration d’amour. Mini-biscuit ne le ressent certainement pas de cette façon, mais je suis sûre qu’il prend plaisir à surprendre son petit palais et à s’éveiller au goût 🙂 Enfin, les surprises, ça ne fonctionne pas à tous les coups… Et c’est alors un peu frustrant pour maman. Mini-biscuit n’a pas vraiment apprécié sa compote rhubarbe-banane. Soit un peu trop acide, soit le fait qu’il boude de plus en plus les fruits frais ou en compote.
Comme je ne suis pas du genre à me laisser abattre, et que j’ai plus d’un tour dans mon sac (je sais par exemple que mon Mini-biscuit adore les yaourts et le fromage blanc) j’ai pensé qu’un trifle serait un excellent compromis, le bon moyen de lui faire apprécier la rhubarbe, ou de lui faire passer des fruits tout court, en les enrobant un peu.
Je me suis inspirée de la recette du livre 365 recettes pour Bébé de Christine Zalejski, aussi connue pour son génialissime blog Cubes et petits pois. Et j’ai réalisé à quel point ce trifle pouvait se décliner avec toutes les compotes et même les fruits frais. À base d’un autre fruit que la rhubarbe, le bébé trifle serait alors accessible avant 12 mois 😉
Une précaution cependant : veillez à écraser le biscuit à l’abri du regard de bébé… Mini-biscuit n’a pas compris pourquoi j’ai démoli son précieux gâteau et a eu beaucoup de chagrin 🙁
En matière de diversification alimentaire, on recommande d’attendre les 10 à 12 mois de bébé pour lui faire goûter à la rhubarbe. Or Mini-biscuit était encore bien trop petit au printemps dernier. Alors quand les mamies sont arrivées les bras chargés de belles tiges de rhubarbe fraîche du jardin, c’était enfin l’occasion rêvée d’initier Mini-biscuit à cette saveur acidulée que ses 2 parents aiment tant.
Pour cette 1ère, j’ai tout de même préféré jouer la sécurité, en contrebalançant l’acidité de la rhubarbe avec la douceur de la banane. Si Mini-biscuit adhérait, il serait toujours temps de tenter la rhubarbe nature dans un 2ème temps. J’ai trouvé plusieurs recettes de compote rhubarbe-banane et me suis à la fois inspirée du livre Recettes pour bébé spécial parents débordés de Christine Zalejski, et de son merveilleux blog Cubes et Petits pois, une source inépuisable d’inspiration pour bébé !
Avec cette compote printanière, je ressuscite temporairement la rubrique bébé du (presque) blog… J’avoue avoir laissé tomber l’idée, car ça ne colle malheureusement pas avec mon organisation de working mum*. Chaque week-end, je cuisine les repas de Mini-biscuit en grandes quantités et congèle des portions. Je suis ainsi parvenue à un bon roulement sur 2-3 semaines pour que ses repas ne soient ni trop répétitifs, ni trop monotones. Mais je me vois mal vous poster une recette « pour 3 midis et 7 soirs » !
* Connaissez-vous la série canadienne Workin’ noms ? La 1ère saison est dispo sur Netflix, mais déjà 3 saison existent, j’adore !!!
Lorsqu’elles sont venues fêter le « moiniversaire » de Mini-biscuit, les 2 mamies sont chacune venues les bras chargés de rhubarbe de leurs jardins respectifs. Ce qui tombe parfaitement bien puisque j’adore la rhubarbe et Nom-de-code-chéri aussi ! Habituée à la préparer sous forme de tarte, de crumble ou de compote, j’avais cette fois assez de tiges pour tout cuisiner à la fois. C’était bien l’occasion de tester une nouveauté 😉
En cherchant l’inspiration sur internet, je suis arrivée sur le très joli blog Au Fil du Thym, une chouette découverte. Florence (qui semble aimer la rhubarbe autant que moi) y propose ce moelleux, qui porte tellement bien son nom. Car de ma vie, je ne crois pas avoir mordu dans un gâteau AUSSI moelleux… incroyable !
Après le « Diplodocake » préparé pour le 1er anniversaire de Mini-biscuit, voici le « Piranhacake » avec lequel nous avons fêté ses 18 mois !
Les gâteaux poissons abondent sur le web (tapez un peu « gâteau poisson » sur Google Images et vous verrez !) Le concept est on ne peut plus simple : prélever une part du gâteau et la positionner pour en faire une queue, alors que le vide laissé représente la bouche. Le 1er que j’ai vu sur Pinterest est celui du blog Les Recettes de Maud, qui semble avoir inspiré beaucoup d’autres blogueuses. Je me suis vite prise au jeu et j’ai cherché à sophistiquer un tout petit peu mon poisson, en lui découpant un sourire plutôt qu’une simple part, en lui faisant des dents de piranha en Chamallows et en profitant que mon gâteau soit coupé en 2 dans l’épaisseur (pour le garnir de chocolat) pour faire des 2 couches une queue ET une nageoire !
Pour la recette elle-même, j’ai comme d’habitude pioché dans les classiques familiaux. Vous pouvez d’ailleurs suivre cette recette pour faire un gâteau classique, qui n’ait rien d’un poisson ! C’est une ganache au chocolat classique, celle-là même qui sert dans ma tarte au chocolat (les proportions sont ici réduites de moitié) sous laquelle se cache un biscuit assez proche d’une génoise, mais plus facile à faire. Alors qu’une génoise se monte au bain-marie à une certaine température, ce biscuit gagne en volume grâce aux blancs d’œufs battus en neige.
Pourtant ce mélange là, avocat-tomate-pomme, je ne m’y serais franchement jamais risquée. C’est au final une salade très fraîche et parfumée, un ensemble surprenant et agréable.