À 10 jours du réveillon de Noël, on se retrouve aujourd’hui pour le plat de résistance ! Et une fois n’est pas coutume, le (presque) blog fait place à de la volaille ! Pour quelqu’un qui n’est pas habitué à préparer de la viande, je trouve l’option des suprêmes super appréciable, car il s’agit de « portions individuelles » déjà parées par votre gentil boucher et possiblement farcies. Les suprêmes sont en fait composés du filet (c’est-à-dire du blanc) et du 1er manchon de l’aile. C’est fin, c’est bon et ça s’accompagne parfaitement de tout ce que j’aime à Noël : des marrons, de bons champignons et ici la purée de butternut de Yotam Ottolenghi pour la touche épicée.
J’ai tenu à jouer la carte de la légèreté, en apportant un maximum de saveurs par les légumes, comme le persil tubéreux, plutôt que par une sauce à la crème ou toute autre forme de lourdeur. Parce que… quel gâchis d’être rassasié·e trop tôt et de ne pas profiter de la bûche ! Si vous avez du mal à trouver du persil tubéreux (racine de persil), je ne me risquerais cependant pas à le remplacer par un panais. Même si ces 2 légumes racines se ressemblent fort, leur goût n’est pas comparable, le panais serait trop fort. Peut-être un petit morceau de céleri de rave ou un petit blanc de poireau joueraient le jeu.
J’ai également glissé du seitan dans ma cocotte pour Nom-de-code-chéri, qui s’est lui aussi régalé.