Voilà de nouveau les beaux jours et les envies de salades bien fraîches qui vont avec ! En voici une qui constitue un repas complet et rassasiant grâce au sarrasin, plus riche en protéines que le riz, aussi réputé pour sa teneur en magnesium et en antioxydants. Si vous n’en avez jamais cuisiné, c’est peut-être l’occasion de se lancer, sinon sentez-vous libre de le remplacer par une autre céréale de votre choix.
Je me suis inspirée d’une recette de Valérie Cupillard, dans sa bible Bio bon gourmand (une mine d’infos et d’astuces pour une alimentation santé) à la différence que j’ai préféré garder mes carottes crues. Je les ai donc coupées très finement.
Dans la vie, Mini-biscuit aime les engins de chantier, les tracteurs, les camions de pompier (et sa maman). À table, il raffole de maïs, de fromage et de betterave rouge. Raison pour laquelle ces beaux petits muffins roses m’ont interpellés lorsque je feuilletais le livre 365 recettes pour Bébé de Christine Zalejski pour la 100ème fois.
Comme pour ce fondant au chocolat, Nom-de-code-chéri n’ayant pas trouvé de fromage blanc, je l’ai substitué par du fromage frais qui a parfaitement fait l’affaire.
Mon Mini-biscuit adorant également les graines de tournesol, je lui en ai rajoutées. ♥ Vous le voyez les chipper ? La recette est aussi disponible sur le site Cubes et petits pois.
Un jour, l’une des mes (nombreuses) tantes a dit qu’être bonne cuisinière, c’est savoir improviser un bon repas « juste avec ce qu’on a ». Cette phrase m’est toujours restée gravée… C’est assez vrai. C’est à la portée de tout le monde de faire des courses dans l’optique de faire une recette précise, mais c’est autre chose de contenter sa famille avec un fond de placard. Cette période de confinement met justement nos talents de cuisinier.ère à l’épreuve ! J’espace mes courses au maximum (j’ai tenu 13 jours la dernière fois !) donc arrive un moment où il faut faire « juste avec ce qu’on a » 🙂 Heureusement, j’ai un peu d’imagination, des légumes secs et des carottes. Parce que les carottes ça se garde au top (et que Mini-biscuit adore ça).
J’ai beaucoup aimé ce plat, comme toutes les tajines douces et parfumées, qui m’a fait oublier qu’il n’y avait pas grand chose dedans 😉 Si de votre côté vous avez d’autres légumes à y glisser comme du fenouil, des navets, des courgettes, ou des courges selon la saison, allez-y gaiement !
Mon imagination s’est un peu aidé de cette recette là, aussi.
Après mon riz épicé aux lentilles blondes, voici un nouveau plat « du placard », cette fois avec des lentilles corail ! À la place du riz, l’orge perlé est ici à l’honneur. Connaissez-vous l’orge perlé ? J’y ai goûté pour la 1ère fois assez récemment, mixé dans une soupe où il apportait texture et consistance (mes recettes batch cooking). Mais je n’ai vérifié qu’aujourd’hui si l’orge de mon placard était perlé ou mondé ou quoi que ce soit… Parce que là où je vis, il s’appelle surtout Gerste (et ça me fait une belle jambe). Heureusement on s’y retrouve grâce au temps de cuisson : plus court quand c’est perlé (sans le son) que mondé (complet).
J’ai trouvé cette recette dans les archives de ma copinaute Marie, du blog Not Parisienne. Elle prend le temps de cuire tous les ingrédients ensemble, façon pilaf. Sauf que je n’avais pas 1 heure devant moi et que d’après ma 1ère expérience du Gerste, il ne requiert (que) 30 minutes de cuisson. Au diable le pilaf ! J’ai splité mes préparatifs dans 2 casseroles, super efficace et néanmoins super bon 😉 Même Mini-biscuit a aimé et ça, et ce n’est pas peu dire.
C’est un plat très sain et très nourrissant. On l’a mangé seul (dans ce cas les proportions ci-dessous conviennent pour 2,5 personnes). Vous pouvez aussi le servir en accompagnement d’un légume ou d’une viande grillée (auquel cas les quantités doivent coller pour 4). Si vous n’avez pas d’orge à proximité, je suis certaine que vous pouvez le substituer par du riz, du sarrasin, du quinoa ou toute céréale du genre !
Voilà que se clôture un week-end de Pâques pour le moins particulier… J’aurais dû être en train de me faire dorer la pilule au soleil, sans ça, nous aurions probablement été conviés à nous régaler en famille, au lieu de quoi, nous avons organisé une chasse aux œufs dans l’appartement ! On doit être nombreux dans ce cas là 😉
Quoi qu’il en soit, je vous propose une gourmandise à base de carotte, LE légume préféré du lièvre de Pâques (c’est bien connu) ! Après avoir fait mes 1ers pancakes il y a quelques jours (à la banane), voici donc une nouvelle fournée de pancakes salés, d’après le recette d’Emilie du merveilleux blog Aime & mange. L’idée était bien sûr de faire manger des légumes à Mini-biscuit sans qu’il s’en aperçoive… Manque de bol, Mini-biscuit n’a pas adhéré, mais nous, on s’est régalés !
Les pancakes sont ici à la carotte mais je suis sûre que ça fonctionne avec plein de légumes de saison 😉
Après le potage épais de topinambours et persil tubéreux (et surtout son délicieux croquant de noisettes et figues), je vous propose une 2ème recette du livre Cuisine de la terre – Les 4 saisons de Valérie Mostert. Elle les présente comme des burgers, je les vois plutôt comme des galettes, mais l’important, c’est qu’on s’est régalés !
C’est une recette « zéro déchet » car on utilise le pied du brocoli mixé, et qu’on pourrait remplacer le millet par un reste de céréales cuites (quinoa, riz…). Attention si vous employez du millet, il y a un trempage de 12 heures à respecter, donc pas de place à l’improvisation !
Le jour où je vous ai partagé mes cannelloni aux blettes et ricotta (en me demandant si c’était encore de saison…) Nom-de-code-chéri est rentré les bras chargés de blettes du jardin ! Le clin d’œil est sans appel, c’était bien la saison, mais la dernière récolte de l’année. Ouf ! Parce que moi je n’aime toujours pas trop ça, les blettes, même si j’avoue, elles passaient pas mal dans les cannelloni 🙂
Bref, me revoilà en quête de la recette qui me les fera apprécier, et en grande fan de fromages bleus, j’ai justement pensé qu’un grand renfort de roquefort pourrait aider ! J’ai pioché cette recette sur le très joli blog Au fil du thym, duquel j’avais déjà tiré ce superbe moelleux à la rhubarbe. Ce qui est plutôt marrant, puisque les cardes roses de mes blettes me font souvent penser à de la rhubarbe 🙂 Mais revenons-en à ce cake : ultra moelleux et parfumé, j’ai aimé (presque malgré les bettes, c’est moche à dire mais c’est un fait). Bref, ceci m’encourage pour la saison prochaine à tester une autre recette du blog de Florence, les rostis de blettes !
À la différence de la recette originale, je poêle les blettes plutôt que de les ébouillanter, et je remplace le beurre par de l’huile d’olive. Il n’en reste pas moins que Florence et moi avons exactement la même recette de base de cake salé !
Je peux bien vous le dire : ça m’a pris comme une envie de pisser !!! Devant ces fenouils dans le rayon fruits-légumes, j’ai eu envie d’une quiche aux fenouils et aux carottes. C’est pourtant pas commun ! Mais je ne suis pas la 1ère à avoir l’idée… Ça, je m’en suis rendue compte en vérifiant après-coup.
Grand bien m’en a pris, parce que cette quiche, relevée de cumin, était vraiment excellente ! Croustillante, fondante, qui d’autre pour les rimes en -ante ?! Bref, même Mini-biscuit s’est régalé. C’est pour lui que j’ai pré-cuit les carottes à la vapeur, pour nous, je les aurais simplement poêlées avec le fenouil.
Aïe, aïe, aïe, je vous délaisse ces derniers temps. C’est que tout se bouscule un peu… J’organise en même temps l’anniversaire de mon entreprise (30 ans), celui de Mini-biscuit (2 ans) et le mien (40 ans ! Mais ça, je vous en reparlerai !) Alors que ces çannelloni, je les ai fait en septembre, en rentrant de vacances. Je n’étais même pas sûre que les blettes soient encore de saison, je viens de vérifier, c’est la fin mais ça va encore !
Alors les blettes, vous savez que je n’aime pas du tout ça… Sauf que Nom-de-code-chéri adore et qu’il en a mis plein le jardin. J’ai d’abord essayé de les planquer dans cette tarte aux blettes et à la ricotta, Nom-de-code-chéri a beaucoup aimé, mais pas moi. Nouvelle tentative avec ces cannelloni et là, vous savez quoi ? On a tous apprécié, même moi, (presque) de quoi me réconcilier !
En pleine saison de la carotte, et alors qu’on profite des peut-être-derniers beaux jours de l’été pour d’ultimes barbecue, je profite de les accompagner de nouvelles variantes de salades sucrées salées et pleine d’originalité ! Cette version à tendance orientale est très proche de ma salade de carottes aux noix et raisins secs, à la différence que les noix sont remplacées par des dattes, qu’on ajoute de la menthe et des épices. Enfin quand on oublie pas les épices… Rmh.
Ce week-end nous étions 12 à table, c’est pourquoi j’ai préparé des quantités assez astronomiques : 16 carottes, 2 oranges, etc. Je vous ai divisé toutes les proportions par 2 ci-dessous et vous serez encore large pour 6 ou 7 personnes. À noter que s’il vous en reste, le lendemain les dattes ont eu le temps de « libérer » leur sucre dans les carottes qui se sont alors révélées fort sucrées. Conseil : préparez-là pour le jour J, si vous devez vous y prendre à l’avance, réduisez un peu la quantité de dattes et de raisins. En tout cas, on s’est vraiment tous régalés !
C’est ici la 1ère fois que je réalise la recette d’un blog que j’aime beaucoup, Rosenoisettes, tenu de main de maître par Camille.