Si plus jeune j’avais du mal avec le cru, je n’ai aujourd’hui plus de limite en matière de carpaccios et de tartares, de viande et de poisson. Mes dernières réticences sont récemment tombées, alors que je cédai à l’appel des sashimis. Ce que j’apprécie globalement dans le cru, c’est son extrême finesse.
De la « finesse ». Le mot est bien choisi pour parler du tartare d’aujourd’hui. La Saint-Jacques est LE mollusque raffiné. Avec la mangue et l’avocat, association qui me trottait dans la tête depuis longtemps, l’alliance de saveurs et de textures est top. Les couleurs auraient pu être un peu plus chamarrées, mais à défaut d’en prendre plein les yeux, j’en ai pris plein le palais 😉
J’ai trouvé des noix sans corail. Si les vôtres en ont, demandez à votre poissonnier si vous pouvez les congeler, ils seront parfait pour donner consistance et couleur à une sauce de poisson. Si vous prenez des Saint-Jacques surgelées, décongelez-lès dans un bain de lait. D’autres conseils pour bien les choisir et les préparer sur le célèbre blog Papilles et pupilles.
J’ai servi ce tartare en plat. On peut réduire les quantités pour une entrée, voire le présenter en cuillères apéritives.
On m’a récemment fait remarquer que le (presque) blog manquait de… Cocktails ! Ça n’a fait ni une ni deux, me voici à rectifier le tir !
Parce qu’en matière de cocktails, il n’y a que le rhum qui m’aille, je vous propose cette boisson fruitée, sucrée et acidulée aux notes exotiques. Je trouve le jus de fruit de la passion et le sirop de banane verte (petite bouteille) en grande surface. À défaut, pensez au jus de mangue et au jus de banane auquel vous pourrez ajouter un peu de sucre de canne liquide.
Lorsqu’au fil des clics je suis tombée sur le blog Mamou & Co de Corinne, j’ai pensé que nous étions faites pour nous entendre. Pourquoi ? Allez donc y faire un tour, vous comprendrez ! Nous utilisons elle et moi le même template sooo girly. Je me suis donc attardée sur son blog jusqu’à découvrir le défi « Passe-plats entre amis » qu’elle a créé.
Le principe est sympa : en plus de respecter un thème propre à chaque édition, on doit s’inspirer d’une recette dénichée sur un blog. Que l’on suive cette recette à la lettre ou non, l’idée d’étendre nos horizons blogosphériques et de se passer le relai me plaît bien. Quand je vous disais, que nous étions faites pour nous entendre 😉
Cette 6ème édition, c’est Béatrice, du blog tout aussi girly Cuisine en Folie qui l’organise. Son thème « Les agrumes dans tous leurs états » m’a immédiatement rappelé la salade d’oranges et grenade que j’avais repérée avant les fêtes. C’était sur un blog que j’apprécie pour sa cuisine saine, bio (et quasi vegan, ce qui m’arrange bien vu mes nouvelles intolérances). Il est tenu par 2 sœurs, c’est La cuisine d’Anna et d’Olivia.
Cette belle salade épicée semblait si fraîche et légère… Mmh elle m’a fait craquer. J’ai personnellement substitué la grenade par des canneberges sèches et l’eau de fleur d’oranger par une lichette de rhum. Et vous savez quoi ? C’est encore plus succulent que je ne l’imaginais !
Des idées pour votre 31 ? Cette recette piochée dans le livre Au plaisir de la pomme de terre de Jean-Marc Gourbillon accompagne parfaitement les volailles de fêtes ! Fine et savoureuse, l’alliance de la pomme de terre et de la pomme fruit sublime aussi le boudin (encore lui !) et le gibier.
J’ai divisé les proportions initiales par 2 et j’ai totalement squizzé le beurre, raison pour laquelle c’était un tantinet sec chez moi… N’hésitez pas à jouer avec les quantités de lait, de beurre, voire d’eau de cuisson pour obtenir une consistance plus soyeuse !
Si l’on en croit Wikipédia, le boudin blanc serait servi à Noël dès le Moyen Âge. Pas encore sous sa forme actuelle (je vous épargne les détails) qui débarque sur les tables de fêtes au 17ème siècle, rien que ça.
Bien qu’ancestrale donc, ma petite recette innove par son accompagnement : une mêlée gourmande et jamais vue qui se marie rudement bien aux boudins. La préparation est un peu fastidieuse, car elle requiert plusieurs cuissons séparées avant assemblage, mais elle est relativement rapide et franchement facile pour un résultat au top !
Une idée légère pour le week-end ? Voici une belle assiette toute verte, toute fraîche et de saison. Je me suis inspirée de cette recette, glanée sur Fourchette et Bikini, après quoi je me suis laissée emporter par mon flair, qui m’a dicté cette fois d’y ajouter de l’avocat (pour parfaire le côté vert) et des amandes grillées (pour parfaire le côté miam).
C’est à l’arrivée une salade délicieuse, surprenante d’originalité et de finesse, douce, acidulée et pleine de pep’s ! Certains estomacs sur pattes ne s’en contenteront pas, moi ça m’a fait mon repas.
Vous la connaissez, vous, la différence exacte entre une châtaigne et un marron ? C’est l’une des 1ères pensées qui a traversé mon esprit à la lecture du thème de la 29ème Bataille Food : châtaignes et marrons ont revêtu leur habit blanc pour un hiver gourmand. Je dis « l’une des 1ères pensées » parce que ma 1ère réaction était surtout enthousiaste, impatiente et gourmande !
Voui, je vous vois avec vos gros yeux… Quelques explications s’imposent. Pour commencer, la châtaigne serait un fruit sauvage dont plusieurs amandes cohabiteraient dans la même bogue, tandis que le marron serait cultivé et logerait tout seul dans sa bogue, indépendant comme moi quoi 😉
Et qu’est-ce donc que cette « Bataille Food » ?! Un défi culinaire qui réunit chaque mois blogueurs et cuisiniers de tous poils autour d’un thème impliquant 2 ingrédients imposés. C’est Jenna, du très prolifique et très miam blog Le bistro de Jenna qui a initié ce jeu. Le principe veut que le lauréat d’une Bataille organise la suivante, propose un thème et désigne son successeur. Les participants publient leur recette inédite et illustrée sur leur page Facebook et/ou leur blog chaque 1er mercredi du mois à 18h00 tapantes. Voilà qui est fait pour moi !
La marraine de cette 29ème édition (qui nous a donné a penser sur les marrons) est Lillie, du très charmant et très miam blog La cuisine de Lillie. Parenthèse pour préciser que Lillie vient du plat pays, or certains d’entre vous savent à quel point j’aime la Belgique, et pas seulement parce que c’est le pays du chocolat, des gaufres, des spéculoos et des frites (et de la bière mais j’aime pas ça). Bref, elle-même avait remporté la 28ème Bataille avec cet épatant Pumpkin bundt cake qui répondait au thème Halloweenesque imposé par Élise, du très joli et très miam blog And so we cook (dont j’avais déjà parlé autour de mon bowl cake banane cannelle).
Voici donc ma toute 1ère contribution, parce que le thème m’a particulièrement emballé, pour le plaisir de participer, d’échanger avec de nouvelles blogueuses et surtout pour le plaisir de manger des marrons !
J’ai opté pour des marrons en manteau blanc de céleri rave, dans un potage hyper onctueux et hivernal. Voilà pour le respect du thème ! Au final, le goût persillé et piquant du céleri s’équilibre parfaitement avec la douceur du marron. Le potage, presque aussi épais qu’une purée, est raffiné, avec des saveurs subtiles et corsées à la fois. On peut le déguster version rustique avec une épaisse tranche de pain toastée, ou version chic, rehaussé de brisures de marrons glacés, d’une petite girolle poêlée, voire d’une pétale de truffe. En purée, il accompagnera parfaitement nos volailles de fête 😉
Je tiens cette recette d’une fiche Elle du début des années 2000. C’est bien simple, il est noté au bas d’accompagner les pâtes d’un chardonnay « dans un millésime jeune (année 2000) ». Eh oui, quand même ! C’est dire si je l’ai éprouvée, cette recette. Il faut avouer qu’elle a sauvé plus d’une situation. Elle est ultra rapide, ultra simple et fait toujours son petit effet. Il suffit d’avoir un citron, un peu de crème et le tour est joué. Parce que des pâtes, on en a toujours au placard et du parmesan, au congél’. Je vous vois tiquer ? Tttt… Les plus assidus d’entre vous se souviennent de l’astuce livrée avec le crumble de chou-fleur à la noisette. Lassée de balancer des paquets de parmesan à peine entamés mais moisis, une amie m’a conseillé de le congeler. Ainsi il répond toujours présent, il suffit de lui gratter le nez à la fourchette.
C’est néanmoins un parmesan bien parfumé et bien frais que j’ai employé cette fois. Plutôt que son aspect pratique c’est l’intérêt énergétique du plat qui comptait. Mon ami-super-héros venait affronter les Monstroplantes de mon petit jardin. J’ai donc chargé ses batteries à bloc en sucres lents. En sucres lents oui, en graisse non. Je dis « comme Alain Ducasse » car pas exactement. Je réduis sensiblement la quantité de beurre et de crème. Ces pâtes au citron n’en restent pas moins crémeuses à souhait et délicatement acidulées. Bilan : ami-super-héros 1 – 0 Monstroplantes !
Depuis quelques temps que vous me suivez, vous savez maintenant qu’un régime sans lactose, a fortiori sans fromage, me rendrait malheureuse… Après avoir goûté à cette quiche, j’affirme que ce serait un supplice !
Qu’on se le dise, la recette que vous vous apprêtez à découvrir se résume en 2 mots : tuerie absolue. Parce qu’une photo vaut mieux qu’un long discours et parce que les mots ne seraient pas à la hauteur, je n’en dis pas davantage 😀
Sauter le petit-déjeuner ? Impensable ! Il est depuis toujours mon repas préféré. C’est pourquoi j’ai choisi d’y consacrer la 50ème recette du blog. Oui, la 50ème. Et puis il me fallait bien tester cette « bowl mania » qui agite la blogosphère 😉
Même s’il me coûte de m’extirper de sous la couette, j’aime prendre le temps de déjeuner tranquillement, de savourer les premières minutes du jour, instant de calme avant la tempête. Comme l’explique si bien Elise du blog And so we cook, chaque réveil est la promesse d’un renouveau, d’une page blanche où tout redevient possible.
Paix, douceur, amour, sécurité, bienveillance et bien vivre ensemble…
Voilà quelques uns des vœux que je formule ce matin.
Cette recette ultra-rassasiante est semble-t-il inspirée d’une version WW qui n’emploie que le blanc d’œuf. À vos bols et à vos rêves mes amis !