C’est en papillote au four que je préfère préparer le poisson. Parce que c’est diététique (inutile d’ajouter un corps gras), qu’il ne sèche pas et surtout parce qu’on peut laisser cours à notre créativité ! Les papillotes s’accommodent de toutes les façons : traditionnelles avec du vin blanc, des fines herbes, un poireau ou du fenouil ciselés, exotiques avec des épices, des zestes d’agrume, de la citronnelle ou même du miel… Il suffit d’écouter ses envies !
Pour les raisons que je vous ai déjà brièvement exposées en parlant smørrebrød, je suis extrêmement vigilante quant au choix du saumon et du poisson en général. Lorsque je ne trouve pas de poisson sauvage, je fais attention à sa provenance et évite grosso modo ceux de la mer du Nord, Baltique et surtout ceux d’Asie, qui produit 90 % du poisson d’élevage dans le monde. Ceux-ci sont venus à la nage de l’océan Atlantique 😉
Après les fêtes et la galette, il est grand temps de se remettre au carré ! Alors pour bien commencer la journée (et l’année) je me suis mise au thé detox et coup de boost.
Le thé vert, le citron, le gingembre et la cannelle ont chacun des propriétés dépuratives, antioxydantes, anti-inflammatoires et digestives. Alors une fois combinés, ils deviennent les super-héros de tous les petits filtres de notre corps (foie, pancréas, reins, vessie) un peu surmenés ces dernières semaines.
Attention ça dépote ! On peut au besoin adoucir notre verre avec un sucrant naturel, comme un soupçon de miel ou de sirop d’érable.
Ne dit-on pas que l’important, c’est de participer ? Eh bien c’est la devise du jour, car si le thème de la 30ème Bataille Food m’inspirait, le rendu n’est pas à la hauteur de mes espérances. Ce thème, c’est Bénédicte du très gourmand blog Douceurs maison qui l’a suggéré : « les mignardises se teintent d’orange et se remplissent d’épices ».
Pour mémoire, la Bataille Food est un jeu culinaire réunissant chaque mois blogueurs et autres toqués de cuisine autour d’un thème impliquant 2 ingrédients imposés. C’est Jenna, du très beau blog Le bistro de Jenna qui a créé ce défi. Le principe veut que le lauréat d’une édition organise la suivante, propose un thème et désigne son successeur. Les participants publient une recette inédite et illustrée sur leur page Facebook et/ou leur blog chaque 1er mercredi du mois à 18h00 tapantes. Je suis au rendez-vous pour la 2nde fois !
C’est pour l’apéritif de la Saint-Sylvestre que j’ai réalisé ces bouchées roulées. En plus d’être oranges et épicées, mes mignardises ne devaient comporter ni gluten, ni lactose, ni œuf… Pas facile de composer avec les intolérances alimentaires, mais je veux croire qu’elles nous poussent à innover. J’ai voulu adapter ces rolls saumon avocat en faisant l’impasse sur le fromage frais, mais c’est malheureusement lui qui devait figer l’ensemble… Bien que très fraîches et agréables, mes mignardises se sont révélées assez peu présentables 🙁 Je vous conseille donc d’y réintégrer le fromage frais !
Pour atterrir en douceur des festivités de Noël, pourquoi ne pas s’accorder un bon goûter au vin chaud ? Il n’a pas encore fait grand froid cette saison, mais que la douceur ambiante ne nous empêche pas de nous réchauffer ! Cette recette remporte un grand succès à chaque fois, même lors d’un marché de Noël, où mes compères et moi avons préparé et fièrement vendu 30 litres de vin chaud en quelques heures !
On ne prend pas de la piquette, mais pas un grand cru non plus. C’est ici un vin du bordelais à 12 % d’alcool. Plus on lui laisse le temps de mijoter, meilleur il est : les épices infusent, les saveurs se mêlent et le vin devient très légèrement sirupeux. Il est possible de le préparer à l’avance, il se conservera une bonne semaine dans une bouteille fermée au réfrigérateur. Le vin peut ainsi être réchauffé au dernier moment et à la demande, mais toujours avec modération 😉
Masala chai, prononcez « tchaï », signifie thé aux épices en hindi. Il est préparé avec du lait (une tradition peut-être héritée des colons britaniques ??) et se boit très sucré, comme toute friandise indienne.
On en trouve là-bas à chaque coin de rue. Celui qui le prépare, le chai wallah, officie le plus souvent sur le trottoir et sur un réchaud de fortune. Le meilleur qu’il m’ait été donné de boire était préparé sur un grand feu, dans un petit boui-boui d’entresol où la chaleur était suffocante. Quel souvenir <3
C’est dans une maison d’hôte, en me faufilant dans la cuisine, que j’ai vraiment observé comment faire. Plus bas, je partage avec vous l’extrait de mon carnet de voyage où j’ai tout noté. Ce carnet m’a suivi partout en Inde. J’ai essayé de tout y consigner, parfois dans des conditions un peu rock n’roll 🙂
Le corail ne sied pas qu’à mes orteils dans leurs nu-pieds d’été ! Parce que les nu-pieds, là tout de suite… Je reste tout de même un peu à contre-courant. J’aurais aimé poster davantage de recettes de fête mais suis officiellement à la bourre ! Ne désespérez pas, mon naturel optimiste me dit que je me rattraperai très bientôt 😉
Revenons-en au rouge corail ! La couleur chaleureuse et pleine de panache du potage du jour. C’est une assiette toute douce et délicatement relevée d’épices que je vous propose. Encore une soupe maison, parce que j’adore ça, que c’est sain et que ça réchauffe aussi bien mes petits bras frileux que ma tête débordée.
J’avais cette idée dans un coin de ma tête (et le potimarron dans un coin du congél’) depuis cette mêlée de légumes d’automne. Ne cherchez aucune logique dans le curry ci-dessous, il s’agit d’un melting pot indo-exotico-oriental dont la seule origine est ma curiosité !
Finalement elle ne fait pas trop mal les choses, ma curiosité. Ce curry tout doux et crémeux est relevé par la fraîcheur du gingembre et de la coriandre, et surtout, par le parfum des épices. Le garam masala, littéralement « mélange d’épices » contient traditionnellement des graines de coriandre, du cumin, du poivre noir, de la casse, du gingembre sec, des feuilles de fenugrec, de la cardamome, du piment jaune, des clous de girofles, de la noix et des fleurs de muscade, le tout moulu. Oui, avec tout ça, on en prend plein la truffe et les papilles !
Certains préféreront assortir le curry de riz basmati, et ajouter un oignon rouge, à faire dorer en tout début de cuisson avec le gingembre 😉
Ma 1ère rencontre avec le carrot cake remonte à un séjour outre-Manche. Rien d’étonnant lorsqu’on sait l’engouement des Anglo-saxons pour cette gourmandise qui serait pourtant d’origine suisse… Ça alors ! D’où qu’elle vienne, j’ai à tout jamais succombé à ses épices, son glaçage au cream cheese et à la petite carotte en pâte d’amande qui la surmontait alors 🙂
Après une 1ère tentative décevante, je suis cette fois pleinement satisfaite de ma recette. La texture est moelleuse, aérienne et humide comme il faut, le fromage frais se tient et les saveurs s’équilibrent. Ne sacrifiez rien ! Le croquant des noix, les raisins secs gorgés de jus d’orange et le teint poil de carotte de la vergeoise (dont je vous vante déjà les mérites dans la recette des cookies)… Chacun joue son rôle.
Aussi roux que les gentilles citrouilles d’Halloween, mes carrot cupcakes sont pour l’occasion couronnés d’un glaçage vert comme la créature de Frankenstein. Comme les esprits, il change d’aspect au travers de l’objectif, c’est pourquoi ce n’est pas flagrant sur les photos 😉
Qu’elle est douce, la purée de patates douces… Lapalissade ? Peut-être, mais son onctuosité n’a rien à envier aux purées additionnées de quintaux de beurre (Joël R., si tu nous lis, sache que notre jeans nous remercie). Et en dépit de son goût délicieusement sucré, son index glycémique est deux fois moindre que celui de notre bonne vieille patate !
Elle a donc tout bon, cette jolie chair rousse. On n’en mangeait pourtant pas dans ma famille. Essentiellement venue d’Amérique du sud, j’imagine qu’on n’en trouvait pas si facilement à l’époque. Enfin, « à l’époque », c’est pas si vieux. Bref, j’ai découvert la patate douce, justement en purée, lors d’un réveillon de nouvel an. Et j’ai envie de dire : sooo American! Avec l’accent, l’intonation et tout et tout, parce que la patate douce est la star des tables U.S. de Thanksgiving aux fêtes de fin d’année. Chez moi, elle s’est imposée comme un doudou des soirées froides. Un doudou nature, ou sans cesse renouvelé avec toutes sortes d’épices, du lait de coco, des fruits secs ou avec des courges.
Je me suis convertie il y a quelques années à la « machine à soupe ». Et je suis littéralement fan. Qu’est-ce que c’est ? Un petit appareil (facile à ranger et à nettoyer, je vous vois venir !) dans lequel vous placez vos légumes, vos aromates, de l’eau ou du bouillon et 20 minutes plus tard, vous obtenez comme par magie un velouté incomparablement soyeux… Mmmh.
Adoratrice de potages en tout genre, véritable concentré de nature, je m’amuse à en faire de toutes les couleurs et de toutes les saveurs. Parce que c’est sain, facile et que question « 5 fruits et légumes par jour », on gagne à tous les coups. C’est justement dans ce souci d’équilibre que j’ai pris l’habitude de proposer des verrines de soupe (ou de purée) à l’apéro. Parce que rien ne m’étouffe plus qu’un apéritif exclusivement composé de pâtes : feuilletés, cake, tartelettes…
Celle-ci a été improvisée en introduction d’une soirée indienne. Elle ne doit pas avoir grand-chose d’indien en réalité, mais j’ai tout de même mangé beaucoup de chou-fleur (gobi) et de pois chiches (chana) en Inde ! Il s’avère surtout qu’il s’agit typiquement d’ingrédients du placard (et du congel’) qu’on peut toujours avoir chez soi. Et pendant que la machine à soupe fait son job, nous, on fait autre chose. Bien sûr, la recette fonctionne avec votre outillage habituel !