Qu’elle est douce, la purée de patates douces… Lapalissade ? Peut-être, mais son onctuosité n’a rien à envier aux purées additionnées de quintaux de beurre (Joël R., si tu nous lis, sache que notre jeans nous remercie). Et en dépit de son goût délicieusement sucré, son index glycémique est deux fois moindre que celui de notre bonne vieille patate !
Elle a donc tout bon, cette jolie chair rousse. On n’en mangeait pourtant pas dans ma famille. Essentiellement venue d’Amérique du sud, j’imagine qu’on n’en trouvait pas si facilement à l’époque. Enfin, « à l’époque », c’est pas si vieux. Bref, j’ai découvert la patate douce, justement en purée, lors d’un réveillon de nouvel an. Et j’ai envie de dire : sooo American! Avec l’accent, l’intonation et tout et tout, parce que la patate douce est la star des tables U.S. de Thanksgiving aux fêtes de fin d’année. Chez moi, elle s’est imposée comme un doudou des soirées froides. Un doudou nature, ou sans cesse renouvelé avec toutes sortes d’épices, du lait de coco, des fruits secs ou avec des courges.
Au marché
Pour 4 personnes :
– environ 900 g de patates douces (poids épluché)
– 3 à 4 cm de gingembre frais
– 1 CC de curry
– 1 CC de coriandre en poudre
– une pincée de muscade en poudre
– de la fleur de sel
– une poignée de noisettes décortiquées
À la cuisine
Armée de notre bouilloire électrique, on porte un grand volume d’eau à ébullition.
On épluche et on rince les patates, on les coupes en gros cubes qu’on jette dans une grande casserole. On les couvre de l’eau bouillante et on laisse cuire environ 15 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient parfaitement tendres.
On épluche le rhizome de gingembre, on le rince et on le hache très finement. On concasse les noisettes (par exemple en leur mettant des coups de rouleau à pâtisseries sur le nez, mais elles sont coriaces, les coquines) puis, si on a un peu de temps, on les passe rapido à la poêle, à sec.
On pique les patates pour s’assurer qu’elles soient fondantes, on prélève de l’eau de cuisson avant de les égoutter. Selon votre outillage, passez les morceaux au moulin, au tamis, au stample, whatever comme diraient les autres. On ajoute ensuite le gingembre, les épices, le sel et on détend la purée avec un peu d’eau de cuisson, pour obtenir la consistance souhaitée.
Si nécessaire, on réchauffe rapidement à la casserole, puis au moment de servir, on parsème les noisettes concassées sur notre belle purée.
Elle a cette fois une consistance un peu trop fluide à mon goût, je la préfère plus épaisse. Et vous, vous la préférez comment ?
cette purée doit être extra !
Merci Laura, elle l’est ! Toute douce avec du piquant, comme les filles qui ont du caractère hihi 😉
ça me plaît beaucoup!
Merci beaucoup, ça fait chaud au cœur 🙂