« Chips de speck»… Voici encore un truc facile à dire ! À défaut d’être facilement prononçables, ces jolies petites verrines apéro sont plus que jamais de saison. Après la neige et le verglas du week-end, le mercure affichait -7°c ce matin… Brrr, il faut bien une petite souplette pour réchauffer tout ça !
Je me suis inspirée du très joli cappuccino du blog Marine is cooking, en faisant désormais l’impasse sur toute forme de laitage et en squizzant la pomme de terre, puisqu’il m’a semblé que les châtaignes étaient déjà relativement « liantes ».
Je me sers comme toujours d’un blender chauffant magique. Vous pouvez bien sûr procéder comme à votre habitude.
Lorsqu’au fil des clics je suis tombée sur le blog Mamou & Co de Corinne, j’ai pensé que nous étions faites pour nous entendre. Pourquoi ? Allez donc y faire un tour, vous comprendrez ! Nous utilisons elle et moi le même template sooo girly. Je me suis donc attardée sur son blog jusqu’à découvrir le défi « Passe-plats entre amis » qu’elle a créé.
Le principe est sympa : en plus de respecter un thème propre à chaque édition, on doit s’inspirer d’une recette dénichée sur un blog. Que l’on suive cette recette à la lettre ou non, l’idée d’étendre nos horizons blogosphériques et de se passer le relai me plaît bien. Quand je vous disais, que nous étions faites pour nous entendre 😉
Cette 6ème édition, c’est Béatrice, du blog tout aussi girly Cuisine en Folie qui l’organise. Son thème « Les agrumes dans tous leurs états » m’a immédiatement rappelé la salade d’oranges et grenade que j’avais repérée avant les fêtes. C’était sur un blog que j’apprécie pour sa cuisine saine, bio (et quasi vegan, ce qui m’arrange bien vu mes nouvelles intolérances). Il est tenu par 2 sœurs, c’est La cuisine d’Anna et d’Olivia.
Cette belle salade épicée semblait si fraîche et légère… Mmh elle m’a fait craquer. J’ai personnellement substitué la grenade par des canneberges sèches et l’eau de fleur d’oranger par une lichette de rhum. Et vous savez quoi ? C’est encore plus succulent que je ne l’imaginais !
C’est carrément sur le chariot des archives du bureau qu’une adorable collègue a amené un potiron géant, cultivé dans son jardin. Une fois évidé et épluché, le mastodonte a livré 12 kg de chair, desquels j’ai obtenu 3 kg ! J’en ai fourré plein mon congél’ et vais pouvoir en faire à toutes les sauces, miam 🙂
Pour commencer, et avant d’apprendre la nécessité d’une pause forcée sur le gluten, j’ai eu l’idée de cet excellent orzotto. Alternative au risotto, il se prépare de la même façon mais plus rapidement, avec de l’orzo, une petite pâte en forme de grain de riz découverte en Grèce.
Les pâtes ne libérant pas d’amidon à la cuisson (à la différence du riz) les recettes d’orzotto, de coquilletto ou de crozetto (à base de crozets savoyards) préconisent de compenser en ajoutant crème, mascarpone, ricotta et/ou parmesan… Je n’ai personnellement ajouté aucun autre corps gras que la cuillère d’huile pour dorer l’échalote et les lipides du chorizo. Au final, cette belle assiette aux tons ibériques est confortablement crémeuse et ne manque pas de piquant !
C’est en papillote au four que je préfère préparer le poisson. Parce que c’est diététique (inutile d’ajouter un corps gras), qu’il ne sèche pas et surtout parce qu’on peut laisser cours à notre créativité ! Les papillotes s’accommodent de toutes les façons : traditionnelles avec du vin blanc, des fines herbes, un poireau ou du fenouil ciselés, exotiques avec des épices, des zestes d’agrume, de la citronnelle ou même du miel… Il suffit d’écouter ses envies !
Pour les raisons que je vous ai déjà brièvement exposées en parlant smørrebrød, je suis extrêmement vigilante quant au choix du saumon et du poisson en général. Lorsque je ne trouve pas de poisson sauvage, je fais attention à sa provenance et évite grosso modo ceux de la mer du Nord, Baltique et surtout ceux d’Asie, qui produit 90 % du poisson d’élevage dans le monde. Ceux-ci sont venus à la nage de l’océan Atlantique 😉
Après les fêtes et la galette, il est grand temps de se remettre au carré ! Alors pour bien commencer la journée (et l’année) je me suis mise au thé detox et coup de boost.
Le thé vert, le citron, le gingembre et la cannelle ont chacun des propriétés dépuratives, antioxydantes, anti-inflammatoires et digestives. Alors une fois combinés, ils deviennent les super-héros de tous les petits filtres de notre corps (foie, pancréas, reins, vessie) un peu surmenés ces dernières semaines.
Attention ça dépote ! On peut au besoin adoucir notre verre avec un sucrant naturel, comme un soupçon de miel ou de sirop d’érable.
Ne dit-on pas que l’important, c’est de participer ? Eh bien c’est la devise du jour, car si le thème de la 30ème Bataille Food m’inspirait, le rendu n’est pas à la hauteur de mes espérances. Ce thème, c’est Bénédicte du très gourmand blog Douceurs maison qui l’a suggéré : « les mignardises se teintent d’orange et se remplissent d’épices ».
Pour mémoire, la Bataille Food est un jeu culinaire réunissant chaque mois blogueurs et autres toqués de cuisine autour d’un thème impliquant 2 ingrédients imposés. C’est Jenna, du très beau blog Le bistro de Jenna qui a créé ce défi. Le principe veut que le lauréat d’une édition organise la suivante, propose un thème et désigne son successeur. Les participants publient une recette inédite et illustrée sur leur page Facebook et/ou leur blog chaque 1er mercredi du mois à 18h00 tapantes. Je suis au rendez-vous pour la 2nde fois !
C’est pour l’apéritif de la Saint-Sylvestre que j’ai réalisé ces bouchées roulées. En plus d’être oranges et épicées, mes mignardises ne devaient comporter ni gluten, ni lactose, ni œuf… Pas facile de composer avec les intolérances alimentaires, mais je veux croire qu’elles nous poussent à innover. J’ai voulu adapter ces rolls saumon avocat en faisant l’impasse sur le fromage frais, mais c’est malheureusement lui qui devait figer l’ensemble… Bien que très fraîches et agréables, mes mignardises se sont révélées assez peu présentables 🙁 Je vous conseille donc d’y réintégrer le fromage frais !
Qu’on se le dise, depuis 10 ans tout rond que je fais la galette, celle-ci est la moins jolie de toutes 🙁 Ma pâte n’a pas bien feuilleté. Je ne suis pas encore sûre de la raison, mais j’investigue ! La frangipane, elle, inspirée de la recette de Julie Andrieu, est toujours aussi bonne. Fan absolue de frangipane, je la surbooste avec un peu d’extrait d’amande amère.
Comme la galette, on peut façonner une couronne maison, en s’inspirant par exemple de modèles à imprimer ici ! Sinon faire les yeux doux à notre boulanger pâtissier pour qu’il accepte d’en donner une 😉
Laissez tomber vos appréhensions, la pâte feuilletée n’est pas compliquée à faire, il faut juste avoir un peu de temps devant soi ! Un peu de temps que l’on peut aussi employer à autre chose, puisqu’il s’agit surtout de temps de pose à respecter.
La recette vient de ma bible en cuisine, le très célèbre Je sais cuisiner de Ginette Mathiot, dont l’édition originale remonte à 1932. Ce livre de référence se lègue souvent de génération en génération. C’est le cas chez moi puisque mon exemplaire, imprimé l’année de ma naissance, me vient de ma grand-mère. Visez un peu la couverture vintage ! 🙂
Notre amie Ginette précise que la quantité de beurre peut égaler celle de farine ou descendre jusqu’au tiers de celle-ci… Exactement le genre de conseil que j’adore dans ce bouquin, car libre à nous de placer le curseur quelque part entre light et fat. Ginette coupe la poire en 2 avec 100 g de beurre, je me limite à 70 g. Elle préconise également de travailler au frais, avec un beurre de même consistance que la pâte. Après plusieurs tests, je préfère le laisser ramollir à l’avance.
{Edit : ma pâte n’a pas été une franche réussite cette fois… J’ai scrupuleusement suivi la recette de Ginette mais elle n’a pas feuilleté. Je vais me remettre à l’ouvrage et essayer de comprendre ce qui a pu se passer.}
Alors qu’on s’apprête à refermer le chapitre 2015 et à fêter notre entrée dans une nouvelle année pleine de promesses, il est temps de dresser un mini-bilan amusant. Je vous propose de revenir sur les 3 recettes les plus visitées du (presque) blog cette année. Ce sont a priori vos préférées, pour lesquelles je partage mes toutes petites statistiques 🙂
Le (presque) blog ayant été créé fin mai, sa 1ère année calendaire ne compte en réalité que 7 mois… 7 mois durant lesquels vous êtes venus le visiter plus de 8.500 fois et avez particulièrement plébiscité :
Des idées pour votre 31 ? Cette recette piochée dans le livre Au plaisir de la pomme de terre de Jean-Marc Gourbillon accompagne parfaitement les volailles de fêtes ! Fine et savoureuse, l’alliance de la pomme de terre et de la pomme fruit sublime aussi le boudin (encore lui !) et le gibier.
J’ai divisé les proportions initiales par 2 et j’ai totalement squizzé le beurre, raison pour laquelle c’était un tantinet sec chez moi… N’hésitez pas à jouer avec les quantités de lait, de beurre, voire d’eau de cuisson pour obtenir une consistance plus soyeuse !