Vous connaissez le cobbler ? C’est le cousin du crumble ! Les 2 sont anglo-saxons, les 2 se préparent à base de fruits de saison, mais la pâte qui les surmonte est différente : sablée plutôt croustillante sur le crumble, biscuitée plutôt fondante sur le cobbler. Bref, la saison de la rhubarbe démarrant en trombe, j’ai eu enfin l’occasion d’essayer et je ne le regrette pas !
La particularité de ce cobbler, c’est la noisette et ça change tout. L’œuf et le beurre y sont remplacés par de la purée de noisettes, miam ! L’acidité du fruit est délicieusement contrebalancée par ce moelleux noisette… un régal ! Et je suis quasi sûre que l’on pourrait employer un lait végétal pour un dessert 100 % vegan.
Il a suffit que 2 bananes noircissent dans mon panier à fruits pour que germe l’idée de ce pain d’épices à la banane. C’est aussi la pleine saison du pain d’épices, et comme j’adore en tremper dans mon cappuccino (on n’a que le bien qu’on se fait ^^) ça m’a décidé à tenter l’expérience : reprendre ma recette habituelle de pain d’épices (inspirée par WW) et simplement y incorporer 2 bananes écrasées. En dépit du fait que les bananes extra-mûres apportent leur petit supplément de sucre, je n’ai pas réduit les quantités de miel ni de cassonade. Le résultat est tout à fait probant ! Ma voisine a même dit que ça goûtait le bonbon 🙂
Comme son grand frère sans banane, j’ai trouvé que le pain d’épices « vivait » un peu au fil des jours… Whaaaat ?! Je m’explique : je l’ai trouvé un poil trop sucré et légèrement caoutchouteux le jour J, mais parfait dès le lendemain. Moralité, préparez-le la veille !
En cette fin d’année chaotique, il y a au moins UN truc qui roule : je ne suis pas (encore) en retard sur les cadeaux de Noël. Le plupart sont prêts, je viens de les emballer. Pour TOUT le reste, c’est la foire intégrale… Je suis en retard sur les publications du (presque) blog, je ne sais pas encore qui je vais réellement pouvoir inviter à Noël, je n’ai donc encore aucune idée de menu, je ne sais pas non plus si je vais parvenir à voir ma famille pour mon anniversaire (parce qu’une frontière nous sépare et que c’est la 2ème fois cette année qu’il nous est interdit de la franchir). Mais par-dessus le marché, c’est la débâcle dans mon travail. Ou dans ma tête, ou dans les deux. Depuis 12 ans que j’exerce le même emploi avec la même ardeur –une longévité assez rare pour être mentionnée !– le système est fait de telle façon qu’il est en train de me briser. Parce que lorsqu’une mule est efficace, on la charge. Toujours la même, et c’est normal. Mais lorsque cette bonne vieille mule arrive à bout de forces et demande une semaine de congé, on lui répond que c’est « irresponsable et non-professionnel ». Je vous épargne le reste. Je n’ai pas les mots pour exprimer la force de ma colère. Mais gageons que cette fin d’année chaotique nous donne l’élan de prendre un nouveau départ salutaire en 2021.
Vu l’humeur du moment, je trouve ces crackers complètement nuls, mais soit, je vais éviter de vous le dire 😉 Je les ai servi pour un apéritif de fin d’année (l’année dernière, avant ce capharnaüm généralisé) avec des verrines de potage potimarron-châtaigne-quatre-épices. Ils se prêtent aussi parfaitement à toutes sortes de tartinades festives. Et voilà qui me met du baume au cœur. Chercher des idées pour mon menu cette année, et la perspective de les partager avec vous. Prenez soin de vous, quoi qu’il arrive, car personne ne peut le faire à votre place ♥
J’ai piqué cette recette à la La Fée Stéphanie, une véritable fée en cuisine vegan.
De petites crèmes au chocolat aussi crémeuses, fondantes et gourmandes, alors qu’elles sont sans crème, sans œuf et sans sucre, comment est-ce possible ?! En plus ça n’a rien de bien compliqué, puisque ce dessert ne compte que 3 ingrédients seulement ! Et parmi eux, vous l’aurez deviné, il y a un ingrédient magique… et de saison… j’ai nommé : LA COURGE ! Oui, oui, ici j’ai mis du potiron, dont le goût s’avère absolument imperceptible.
Au final, le goût de la noisette (du lait de noisettes) est lui aussi assez peu présent -il faudrait voir avec un autre lait végétal si ça change vraiment quelque chose- mais ce chocolat plein la bouche, mmh, ça c’est impayable !!!
J’ai déniché cette recette dans un post Facebook d’une copine, sans qu’elle cite sa source, mais entre temps un gentil commentaire m’a indiqué qu’elle venait de La ligne gourmande.
Dans la vie, Mini-biscuit aime les engins de chantier, les tracteurs, les camions de pompier (et sa maman). À table, il raffole de maïs, de fromage et de betterave rouge. Raison pour laquelle ces beaux petits muffins roses m’ont interpellés lorsque je feuilletais le livre 365 recettes pour Bébé de Christine Zalejski pour la 100ème fois.
Comme pour ce fondant au chocolat, Nom-de-code-chéri n’ayant pas trouvé de fromage blanc, je l’ai substitué par du fromage frais qui a parfaitement fait l’affaire.
Mon Mini-biscuit adorant également les graines de tournesol, je lui en ai rajoutées. ♥ Vous le voyez les chipper ? La recette est aussi disponible sur le site Cubes et petits pois.
Vous connaissiez l’homme qui tombe à pic ? Je vous présente la recette qui tombe à pic ! Amélie du blog Cuillère et saladier, que j’ai plaisir à suivre depuis des années, a publié cette recette de crackers à base de « reste de houmous », alors que j’avais justement un reste de houmous au frigo !
Un reste de houmous ? Comment est-ce possible d’en laisser, me demanderez-vous ? Exactement comme Amélie, il n’était pas de moi, et pas spécialement à mon goût… Beaucoup trop d’ail ! Alors que cet assaisonnement « musclé » s’est révélé tout à fait opportun dans ces crackers dorés et croustillants 🙂 Même Mini-biscuit en a redemandé !
Si ces crackers vous font envie mais que vous n’avez ni houmous à disposition, ni franchement envie d’en préparer exprès, vous serez heureux de vous rabattre sur mes crackers à la farine de pois chiches et au cumin !
Que tout le monde se rassure ! Mac’ and cheese, c’est l’abréviation de macaroni and cheese, rien à voir donc avec un certain M jaune sur fond vert… Il semblerait que ce soit LE plat de référence des petits américains, au même titre qu’un fidèle jambon-coquillettes en France.
Pour y goûter, je me suis inspirée de la recette du très british Jamie Oliver (d’où la très british Worcestershire sauce). J’apprécie sa simplicité, et ses plats sont généralement très savoureux. Mon impression se confirme une nouvelle fois ici. Ce mac’ and cheese est onctueux, parfumé et très réconfortant, surtout par une journée gris souris. Dans sa recette, Jamie utilise des tomates et du cheddar, mais question de saison et de culture, je les ai remplacé par des champignons (qui se fondent à merveille dans une béchamel) et du pecorino.
Comme le dit très bien Jamie, le mac’ and cheese ne remporte clairement pas la palme nutritionnelle… Mais accompagnez-le d’une belle feuille de salade et vous culpabiliserez déjà moins 😉
Des biscuits feuilletés sans pâte feuilletée ?! Je vous vois froncer les sourcils d’ici, exactement comme je l’ai fait en découvrant cette recette sur Pinterest. Des biscuits feuilletés, je m’attendais à trouver de la pâte feuilletée (ou au moins ce qu’il faut pour la réaliser) dans la liste d’ingrédients… Et bien non, tout faux ! Mais ces biscuits pouvaient-ils vraiment feuilleter, sans pâte feuilletée ? Question cocasse, à laquelle je peux répondre oui aujourd’hui.
Des biscuits feuilletés sans pâte feuilletée, c’est maintenant possible grâce à cette recette, piquée sur le blog Paprikas de Nadia. Un blog que je découvre tout juste et qui semble foisonner d’idées inspirantes.
Je vous ai déjà parlé de la machine à pain de Nom-de-code-chéri, au moins dans ma sa recette de pâte à pizza maison… Mais oui ! Je mentionnais aussi ce pain aux raisins (« cramique » en Belgique) qu’il me prépare parfois le dimanche matin <3
La recette est toute simple, sans œuf, et on l’a piochée ici. Sauf que moi, j’ai fait une bourde ! Au lieu de réserver les raisins dans la trappe à graines et à noix, pour qu’ils soient ajoutés en cours de route, je les ai balancé directement dans la cuve… Erreur ! Ils ont été broyés au pétrissage 🙁 En dépit de cette petite déconvenue, ce pain au lait aux raisins est top au petit-déjeuner, au goûter, ou comme nous cette fois-ci avec un plateau de fromages 😉
Avant d’attaquer la recette, j’en profite pour vous dire que j’ai enfin actualisé mon « À propos » ! Oui car, petit récapitulatif rapide : dans la V1 j’étais célibataire, dans la V2 en couple et dans cette V3, je suis sur le point de devenir maman !!! Quel parcours !!!
Insolite ! J’ai profité de mon maxi potimarron pour expérimenter cette curiosité dégotée sur le blog de Rabia La ligne gourmande. Il n’y a pas 1 once de crème, ni de beurre dans ce fondant… Difficile à croire tellement son crémeux rappelle la ganache d’une praline ! Et pourtant : pas de matière grasse, pas d’œuf, pas de cuisson, mais de la courge et de l’agar-agar (depuis le temps que je voulais essayer), c’est le fondant de toutes les expériences !
Dans sa recette originale, Rabia fait même l’impasse sur le sucre, déjà apporté par le chocolat et la douceur du potimarron. Ayant employé plus de purée et un mélange de chocolat très noir (mon assortiment de 3 variétés de 50 à 70 % de cacao) j’ai très légèrement sucré pour compenser. C’était parfait à mon goût, mais à vous d’ajuster !
Je craignais un peu l’effet de la farine sans cuisson. Elle est finalement imperceptible au goût, tout comme le potimarron, aussi incroyable que ça puisse paraître ! Côté texture, le fondant n’est absolument pas farineux. On sent légèrement de petits grains sous le palais, rien de gênant, d’autant que je les traquais. Cela dit si j’ai l’occasion de renouveler l’expérience (un reste de courge est vite arrivé !) j’essayerai de remplacer la farine par du Speculoos réduit en poudre 😉