Je prolonge encore un peu l’ambiance de Noël avec ces amuse-bouches choupinets comme tout ! Ils ont vraiment enthousiasmé la famille au réveillon, tant par leur allure ludique et super mignonne, que par leur goût.
L’idée est piquée de ces sucettes sapin et de ces sucettes au brie. Il est bien évidemment possible de les décliner de toutes les formes pour toutes les occasions et surtout, de les garnir à l’envi. J’ai opté pour du fromage contrebalancé d’une touche sucrée… C’est tout moi ça ! Si le chèvre frais s’est très bien tenu à la cuisson, le brie, plus fondant, s’est un peu échappé. Enfin rien qui n’ait nui à notre plaisir de les croquer 😉
Pour atterrir en douceur des festivités de Noël, pourquoi ne pas s’accorder un bon goûter au vin chaud ? Il n’a pas encore fait grand froid cette saison, mais que la douceur ambiante ne nous empêche pas de nous réchauffer ! Cette recette remporte un grand succès à chaque fois, même lors d’un marché de Noël, où mes compères et moi avons préparé et fièrement vendu 30 litres de vin chaud en quelques heures !
On ne prend pas de la piquette, mais pas un grand cru non plus. C’est ici un vin du bordelais à 12 % d’alcool. Plus on lui laisse le temps de mijoter, meilleur il est : les épices infusent, les saveurs se mêlent et le vin devient très légèrement sirupeux. Il est possible de le préparer à l’avance, il se conservera une bonne semaine dans une bouteille fermée au réfrigérateur. Le vin peut ainsi être réchauffé au dernier moment et à la demande, mais toujours avec modération 😉
Si l’on en croit Wikipédia, le boudin blanc serait servi à Noël dès le Moyen Âge. Pas encore sous sa forme actuelle (je vous épargne les détails) qui débarque sur les tables de fêtes au 17ème siècle, rien que ça.
Bien qu’ancestrale donc, ma petite recette innove par son accompagnement : une mêlée gourmande et jamais vue qui se marie rudement bien aux boudins. La préparation est un peu fastidieuse, car elle requiert plusieurs cuissons séparées avant assemblage, mais elle est relativement rapide et franchement facile pour un résultat au top !
Elles s’invitent sur le plateau de fromages apportant douceur et originalité… Ce sont les dattes déguisées au fromage frais ! Cette recette est une nouvelle fois inspirée du livre Un festin de nature, d’Erin Gleeson, duquel j’avais déjà tiré cette salade sucrée salée aux kakis. Soit dit en passant, ce très beau livre ferait un chouette cadeau de Noël à tout végétarien ou sympathisant 😉
Si Erin Gleeson propose uniquement des dattes au fromage de chèvre frais, j’ai décliné une 2nde version au Philadelphia pour satisfaire tous les palais. J’ai également choisi de jouer la carte orientale à fond en ajoutant un filet de miel au fromage de chèvre et quelques gouttes d’eau de fleurs d’oranger au fromage frais. Un cocktail très étonnant et franchement délicieux !
Maman en prépare jusqu’à 6 kilos chaque année, respectant scrupuleusement la recette de ma grand-mère. Une recette unique en son genre, qui fait toujours l’unanimité pour son sablé léger, parfumé et pas sec du tout. Son secret ? Les blancs sont montés en neige !
Pour vous la retranscrire le plus fidèlement possible, je suis retournée les faire sous l’œil maternel et avisé, l’ordinateur du (presque) blog sous le bras. Cet après-midi m’a rappelé avec bonheur tous les mercredis passés à les préparer ensemble lorsque j’étais petite fille.
La pâte est la même pour les spritz, qui se réalisent avec un hachoir à viande au bout duquel on fixe un embout adapté à la pâtisserie, et pour les sablés, réalisés à l’emporte-pièce. Attention ! Il faut s’y prendre la veille et… Soyez prêts à embaumer votre intérieur d’effluves délicieuses de cannelle, d’amande et de vanille 🙂 Ça sent Noël !!!
Masala chai, prononcez « tchaï », signifie thé aux épices en hindi. Il est préparé avec du lait (une tradition peut-être héritée des colons britaniques ??) et se boit très sucré, comme toute friandise indienne.
On en trouve là-bas à chaque coin de rue. Celui qui le prépare, le chai wallah, officie le plus souvent sur le trottoir et sur un réchaud de fortune. Le meilleur qu’il m’ait été donné de boire était préparé sur un grand feu, dans un petit boui-boui d’entresol où la chaleur était suffocante. Quel souvenir <3
C’est dans une maison d’hôte, en me faufilant dans la cuisine, que j’ai vraiment observé comment faire. Plus bas, je partage avec vous l’extrait de mon carnet de voyage où j’ai tout noté. Ce carnet m’a suivi partout en Inde. J’ai essayé de tout y consigner, parfois dans des conditions un peu rock n’roll 🙂
Le corail ne sied pas qu’à mes orteils dans leurs nu-pieds d’été ! Parce que les nu-pieds, là tout de suite… Je reste tout de même un peu à contre-courant. J’aurais aimé poster davantage de recettes de fête mais suis officiellement à la bourre ! Ne désespérez pas, mon naturel optimiste me dit que je me rattraperai très bientôt 😉
Revenons-en au rouge corail ! La couleur chaleureuse et pleine de panache du potage du jour. C’est une assiette toute douce et délicatement relevée d’épices que je vous propose. Encore une soupe maison, parce que j’adore ça, que c’est sain et que ça réchauffe aussi bien mes petits bras frileux que ma tête débordée.
Dans ma contrée, comme dans les pays voisins entre lesquels je navigue, on fête aujourd’hui la Saint-Nicolas. La tradition veut que Saint-Nicolas et son âne viennent distribuer aux enfants sages des friandises (pain d’épices en tête !) et des cadeaux. Ça vous rappelle quelque chose ? Oui mais ce jour-là, les moins sages reçoivent la visite du Père Fouettard, un barbu nettement plus flippant que celui auquel vous pensez ! Dans certaines familles, la Saint-Nicolas est même davantage célébrée que Noël.
Voici la parfaite entrée en matière pour aborder la question des fêtes. Vous l’aurez compris, nous ne cuisinerons pas ensemble aujourd’hui. J’aimerais exceptionnellement partager avec vous un peu de mon esprit de Noël, parenthèse magique que l’on peut idéalement consacrer à son mieux-être et à celui des siens. Ce sont mes 10 façons de vivre les fêtes ou les 10 raisons qui font que chaque année, je les attends avec impatience. Elles n’engagent que moi, mais je serais ravie que vous trouviez parmi mes idées quelques ficelles à reprendre à votre compte 😉
Une idée légère pour le week-end ? Voici une belle assiette toute verte, toute fraîche et de saison. Je me suis inspirée de cette recette, glanée sur Fourchette et Bikini, après quoi je me suis laissée emporter par mon flair, qui m’a dicté cette fois d’y ajouter de l’avocat (pour parfaire le côté vert) et des amandes grillées (pour parfaire le côté miam).
C’est à l’arrivée une salade délicieuse, surprenante d’originalité et de finesse, douce, acidulée et pleine de pep’s ! Certains estomacs sur pattes ne s’en contenteront pas, moi ça m’a fait mon repas.
Vous la connaissez, vous, la différence exacte entre une châtaigne et un marron ? C’est l’une des 1ères pensées qui a traversé mon esprit à la lecture du thème de la 29ème Bataille Food : châtaignes et marrons ont revêtu leur habit blanc pour un hiver gourmand. Je dis « l’une des 1ères pensées » parce que ma 1ère réaction était surtout enthousiaste, impatiente et gourmande !
Voui, je vous vois avec vos gros yeux… Quelques explications s’imposent. Pour commencer, la châtaigne serait un fruit sauvage dont plusieurs amandes cohabiteraient dans la même bogue, tandis que le marron serait cultivé et logerait tout seul dans sa bogue, indépendant comme moi quoi 😉
Et qu’est-ce donc que cette « Bataille Food » ?! Un défi culinaire qui réunit chaque mois blogueurs et cuisiniers de tous poils autour d’un thème impliquant 2 ingrédients imposés. C’est Jenna, du très prolifique et très miam blog Le bistro de Jenna qui a initié ce jeu. Le principe veut que le lauréat d’une Bataille organise la suivante, propose un thème et désigne son successeur. Les participants publient leur recette inédite et illustrée sur leur page Facebook et/ou leur blog chaque 1er mercredi du mois à 18h00 tapantes. Voilà qui est fait pour moi !
La marraine de cette 29ème édition (qui nous a donné a penser sur les marrons) est Lillie, du très charmant et très miam blog La cuisine de Lillie. Parenthèse pour préciser que Lillie vient du plat pays, or certains d’entre vous savent à quel point j’aime la Belgique, et pas seulement parce que c’est le pays du chocolat, des gaufres, des spéculoos et des frites (et de la bière mais j’aime pas ça). Bref, elle-même avait remporté la 28ème Bataille avec cet épatant Pumpkin bundt cake qui répondait au thème Halloweenesque imposé par Élise, du très joli et très miam blog And so we cook (dont j’avais déjà parlé autour de mon bowl cake banane cannelle).
Voici donc ma toute 1ère contribution, parce que le thème m’a particulièrement emballé, pour le plaisir de participer, d’échanger avec de nouvelles blogueuses et surtout pour le plaisir de manger des marrons !
J’ai opté pour des marrons en manteau blanc de céleri rave, dans un potage hyper onctueux et hivernal. Voilà pour le respect du thème ! Au final, le goût persillé et piquant du céleri s’équilibre parfaitement avec la douceur du marron. Le potage, presque aussi épais qu’une purée, est raffiné, avec des saveurs subtiles et corsées à la fois. On peut le déguster version rustique avec une épaisse tranche de pain toastée, ou version chic, rehaussé de brisures de marrons glacés, d’une petite girolle poêlée, voire d’une pétale de truffe. En purée, il accompagnera parfaitement nos volailles de fête 😉