Connaissez-vous Yotam Ottolenghi ? Nom-de-code-chéri a eu la sublime idée de m’offrir son dernier livre Flavour pour mon anniversaire… En couverture, une promesse : « plus de légumes, plus de saveurs ». Eh bien promesse tenue avec cette purée !
Si Ottolenghi est connu pour recourir à des milliers d’ingrédients dont on n’a jamais entendu parler (j’exagère ?) cette purée a l’avantage d’être hyper simple à réaliser (en plus de pouvoir se préparer à l’avance, pratique pour les fêtes). Elle est simple, mais si délicieuse qu’elle sublimera votre plat de fête. La saveur subtile du butternut est boostée par une cuisson longue au four et par les épices. Sa texture à la fois fondante, à la fois rustique avec des morceaux, en fait également un excellent accompagnement de tous les jours.
De la recette originale, j’ai supprimé le jalapenos et le citron vert pour que la purée se marie à mon plat de suprêmes de pintade aux châtaignes et champignons (à découvrir très vite).
Alors que beaucoup de monde s’écrie « bon débarras » au sujet de cette drôle d’année 2020, je ne ressens personnellement pas le besoin de la jeter aux oubliettes. Au contraire… en dépit de sa complexité (situation jamais vue, fermeture de la crèche, burn out, impossibilité de voir mes parents durant 6 mois…) elle m’a poussée à une grande remise en question nécessaire et salutaire. Et fin septembre on a emménagé dans notre nouvelle maison, après quoi plusieurs grandes nouvelles se sont succédées. Restez dans le coin, je vous les dévoilerai au fur et à mesure de cette nouvelle année 😉 En attendant ces annonces, laissez-moi vous souhaiter…
une très belle année 2021, santé, liberté, légèreté et le plaisir de cuisiner ♥
À l’occasion des confinements, vous avez été nombreux à retrouver le chemin (parfois oublié) vers vos fourneaux et l’envie de passer un peu plus de temps en cuisine. Je l’ai bien constaté sur le (presque) blog : mes statistiques ont crevé le plafond lors du 1er confinement, puis littéralement explosé lors du 2nd. À ces nouveaux visiteurs, ces nouveaux abonnés, mais aussi aux fidèles de la 1ère heure, je vous dis…
un très grand MERCI ♥
Le (presque) blog c’est mon plaisir, ma soupape, mon loisir, mais il aurait nettement moins de saveur si j’y restais toute seule… La cuisine se partage, un blog aussi ! Avec les lecteurs qui ont la gentillesse de me laisser des commentaires, de m’envoyer d’adorables messages et les photos de leurs réalisations, avec les autres blogueurs·ses qui m’inspirent et que j’inspire, et avec la communauté de cuisiniers passionnés qui abondent sur les réseaux sociaux.
Mais revenons-en à nos moutons : la 1ère recette de l’année ! C’est une purée revigorante et réconfortante pour démarrer du bon pied. Des céréales, des légumes, des noix, des graines… Tous les fondamentaux d’un bon régime végétarien y sont réunis avec succès ! Et cette recette inspirée du très joli blog Farine d’étoiles prouve, s’il en était encore besoin, que le sarrasin a une vie après les galettes bretonnes ! Comme l’orge perlé qui donnait de la texture aux potages de nos grands-mères, le sarrasin donne de la consistance à cette purée super saine et nourrissante.
C’est aujourd’hui férié en France et en Belgique, et même si ce n’est pas le cas ici au Luxembourg, je sais à quel point on aime se simplifier la vie un jour férié. Surtout lorsque le brouillard ne se lève pas de la journée… satané novembre ! Alors voici une idée d’accompagnement toute simple et toute douce qui vient à vous. Le plus long, c’est la corvée d’épluchage !
À la recherche d’un plat de Noël qui soit réellement festif, tout en étant végétarien, je suis tombée sur cette recette vraiment attirante du blog Green Cuisine.
La présentation en cercles individuels est vraiment classy et le parmentier délicieux : une douce purée pomme de terre-céleri, sur un haché vraiment convaincant aux saveurs de Fêtes. Nom-de-code-chéri et moi-même nous sommes régalés.
Dans sa recette originale, Britt utilise des protéines de soja texturées (PST), auquel nous avons préféré du seitan (protéine de blé) haché au couteau par nos soins.
Vous êtes à la diète ? Alors passez votre chemin ! Mais comme ici on ne regarde pas à la dépense calorique, on s’est fait bien plaisir avec cette recette de purée pleine de fromage, de crème, de beurre… La totale !
J’ai piqué cette délicieuse recette sur le blog de ma copinaute Marie, du blog Not Parisienne. Elle n’avait pas quitté mon esprit depuis sa publication au printemps dernier. J’attendais que les températures dégringolent, pour avoir une excuse pour me réchauffer et mmh, si comme moi vous êtes fan de gorgonzola, foncez !!!
En vous listant les plus et les moins de cette formule, je soulignais que leurs recettes pouvaient combiner des ingrédients que je n’aurais jamais osé associer. Eh bien pour le coup, je n’aurais jamais osé mettre de la salade dans une purée !!! Résultat ? Un plat à la fois rassasiant et frais ! Ça vous tente ?
Je vous disais aussi que leurs proportions sont généreuses. Ces quantités annoncées pour 2 nous ont fait 3 bonnes assiettes. Et le verre de vin, sur la photo, se sirote avec modération 😉
Avant d’envoyer la purée (sinistre jeu de mots, je sais) laissez-moi vous souhaiter une très belle année 2017 ! Puisse-t-elle vous combler de joie, vous garder en bonne santé et satisfaire votre gourmandise 🙂
Sur ces bons vœux, j’entretiens l’esprit des fêtes avec cette bouchée apéritive aux saveurs de Noël. Je l’ai voulue légère mais gourmande… Pari gagné avec ce petit concentré de goûts, twisté par la fraîcheur du gingembre. Ma famille a beaucoup apprécié la picorer à l’apéritif, cette purée se marierait aussi très bien avec une volaille ou même du gibier. Moi, le gibier, ce n’est pas ma tasse de thé !
Chers amis, mon 1er hachis parmentier maison est… Végétal ! Tout commence au rayon bio de mon hyper, lorsque je repère un haché végétal, une nouveauté déjà assaisonnée à base de soja, oignons et persil (de la marque Céréal). Or nom-de-code-chéri, jardinier à ses heures, venant de faire une impressionnante récolte de pommes de terre, j’ai pensé que cette préparation me donnerait l’occasion de tester un hachis parmentier.
Je n’ai jamais particulièrement affectionné ce plat qui me rappelle la cantine… Mais une version végé aurait pu me convaincre ! Le bilan de l’opération est pourtant assez mitigé. L’ensemble s’étant révélé un peu sec et l’assaisonnement du haché un peu léger. Faut dire aussi que je n’avais pas de fromage sous la main pour le gratiner, ça aurait peut-être aidé. Bref, je classe mon parmentier sous ma superbe rubrique (c’est ironique) « testé raté » et vous lance un appel : si vous avez un haché végétal à recommander, merci de laisser un petit mot en commentaire !
Des idées pour votre 31 ? Cette recette piochée dans le livre Au plaisir de la pomme de terre de Jean-Marc Gourbillon accompagne parfaitement les volailles de fêtes ! Fine et savoureuse, l’alliance de la pomme de terre et de la pomme fruit sublime aussi le boudin (encore lui !) et le gibier.
J’ai divisé les proportions initiales par 2 et j’ai totalement squizzé le beurre, raison pour laquelle c’était un tantinet sec chez moi… N’hésitez pas à jouer avec les quantités de lait, de beurre, voire d’eau de cuisson pour obtenir une consistance plus soyeuse !
Qu’elle est douce, la purée de patates douces… Lapalissade ? Peut-être, mais son onctuosité n’a rien à envier aux purées additionnées de quintaux de beurre (Joël R., si tu nous lis, sache que notre jeans nous remercie). Et en dépit de son goût délicieusement sucré, son index glycémique est deux fois moindre que celui de notre bonne vieille patate !
Elle a donc tout bon, cette jolie chair rousse. On n’en mangeait pourtant pas dans ma famille. Essentiellement venue d’Amérique du sud, j’imagine qu’on n’en trouvait pas si facilement à l’époque. Enfin, « à l’époque », c’est pas si vieux. Bref, j’ai découvert la patate douce, justement en purée, lors d’un réveillon de nouvel an. Et j’ai envie de dire : sooo American! Avec l’accent, l’intonation et tout et tout, parce que la patate douce est la star des tables U.S. de Thanksgiving aux fêtes de fin d’année. Chez moi, elle s’est imposée comme un doudou des soirées froides. Un doudou nature, ou sans cesse renouvelé avec toutes sortes d’épices, du lait de coco, des fruits secs ou avec des courges.