Des frites de 3 couleurs, 3 saveurs, mais toujours croustillantes et moelleuses, ça vous donne envie ? Mmh je vous comprends ! C’est exactement selon le même principe que mes frites légères au four que j’ai préparé ce trio coloré et gourmand.
On aurait pu ajouter du butternut ou d’autres légumes anciens, dans tous les cas, comptez environ 250 g crus par personne !
Des idées pour votre 31 ? Cette recette piochée dans le livre Au plaisir de la pomme de terre de Jean-Marc Gourbillon accompagne parfaitement les volailles de fêtes ! Fine et savoureuse, l’alliance de la pomme de terre et de la pomme fruit sublime aussi le boudin (encore lui !) et le gibier.
J’ai divisé les proportions initiales par 2 et j’ai totalement squizzé le beurre, raison pour laquelle c’était un tantinet sec chez moi… N’hésitez pas à jouer avec les quantités de lait, de beurre, voire d’eau de cuisson pour obtenir une consistance plus soyeuse !
Je prolonge encore un peu l’ambiance de Noël avec ces amuse-bouches choupinets comme tout ! Ils ont vraiment enthousiasmé la famille au réveillon, tant par leur allure ludique et super mignonne, que par leur goût.
L’idée est piquée de ces sucettes sapin et de ces sucettes au brie. Il est bien évidemment possible de les décliner de toutes les formes pour toutes les occasions et surtout, de les garnir à l’envi. J’ai opté pour du fromage contrebalancé d’une touche sucrée… C’est tout moi ça ! Si le chèvre frais s’est très bien tenu à la cuisson, le brie, plus fondant, s’est un peu échappé. Enfin rien qui n’ait nui à notre plaisir de les croquer 😉
Si l’on en croit Wikipédia, le boudin blanc serait servi à Noël dès le Moyen Âge. Pas encore sous sa forme actuelle (je vous épargne les détails) qui débarque sur les tables de fêtes au 17ème siècle, rien que ça.
Bien qu’ancestrale donc, ma petite recette innove par son accompagnement : une mêlée gourmande et jamais vue qui se marie rudement bien aux boudins. La préparation est un peu fastidieuse, car elle requiert plusieurs cuissons séparées avant assemblage, mais elle est relativement rapide et franchement facile pour un résultat au top !
Elles s’invitent sur le plateau de fromages apportant douceur et originalité… Ce sont les dattes déguisées au fromage frais ! Cette recette est une nouvelle fois inspirée du livre Un festin de nature, d’Erin Gleeson, duquel j’avais déjà tiré cette salade sucrée salée aux kakis. Soit dit en passant, ce très beau livre ferait un chouette cadeau de Noël à tout végétarien ou sympathisant 😉
Si Erin Gleeson propose uniquement des dattes au fromage de chèvre frais, j’ai décliné une 2nde version au Philadelphia pour satisfaire tous les palais. J’ai également choisi de jouer la carte orientale à fond en ajoutant un filet de miel au fromage de chèvre et quelques gouttes d’eau de fleurs d’oranger au fromage frais. Un cocktail très étonnant et franchement délicieux !
Le corail ne sied pas qu’à mes orteils dans leurs nu-pieds d’été ! Parce que les nu-pieds, là tout de suite… Je reste tout de même un peu à contre-courant. J’aurais aimé poster davantage de recettes de fête mais suis officiellement à la bourre ! Ne désespérez pas, mon naturel optimiste me dit que je me rattraperai très bientôt 😉
Revenons-en au rouge corail ! La couleur chaleureuse et pleine de panache du potage du jour. C’est une assiette toute douce et délicatement relevée d’épices que je vous propose. Encore une soupe maison, parce que j’adore ça, que c’est sain et que ça réchauffe aussi bien mes petits bras frileux que ma tête débordée.
Vous la connaissez, vous, la différence exacte entre une châtaigne et un marron ? C’est l’une des 1ères pensées qui a traversé mon esprit à la lecture du thème de la 29ème Bataille Food : châtaignes et marrons ont revêtu leur habit blanc pour un hiver gourmand. Je dis « l’une des 1ères pensées » parce que ma 1ère réaction était surtout enthousiaste, impatiente et gourmande !
Voui, je vous vois avec vos gros yeux… Quelques explications s’imposent. Pour commencer, la châtaigne serait un fruit sauvage dont plusieurs amandes cohabiteraient dans la même bogue, tandis que le marron serait cultivé et logerait tout seul dans sa bogue, indépendant comme moi quoi 😉
Et qu’est-ce donc que cette « Bataille Food » ?! Un défi culinaire qui réunit chaque mois blogueurs et cuisiniers de tous poils autour d’un thème impliquant 2 ingrédients imposés. C’est Jenna, du très prolifique et très miam blog Le bistro de Jenna qui a initié ce jeu. Le principe veut que le lauréat d’une Bataille organise la suivante, propose un thème et désigne son successeur. Les participants publient leur recette inédite et illustrée sur leur page Facebook et/ou leur blog chaque 1er mercredi du mois à 18h00 tapantes. Voilà qui est fait pour moi !
La marraine de cette 29ème édition (qui nous a donné a penser sur les marrons) est Lillie, du très charmant et très miam blog La cuisine de Lillie. Parenthèse pour préciser que Lillie vient du plat pays, or certains d’entre vous savent à quel point j’aime la Belgique, et pas seulement parce que c’est le pays du chocolat, des gaufres, des spéculoos et des frites (et de la bière mais j’aime pas ça). Bref, elle-même avait remporté la 28ème Bataille avec cet épatant Pumpkin bundt cake qui répondait au thème Halloweenesque imposé par Élise, du très joli et très miam blog And so we cook (dont j’avais déjà parlé autour de mon bowl cake banane cannelle).
Voici donc ma toute 1ère contribution, parce que le thème m’a particulièrement emballé, pour le plaisir de participer, d’échanger avec de nouvelles blogueuses et surtout pour le plaisir de manger des marrons !
J’ai opté pour des marrons en manteau blanc de céleri rave, dans un potage hyper onctueux et hivernal. Voilà pour le respect du thème ! Au final, le goût persillé et piquant du céleri s’équilibre parfaitement avec la douceur du marron. Le potage, presque aussi épais qu’une purée, est raffiné, avec des saveurs subtiles et corsées à la fois. On peut le déguster version rustique avec une épaisse tranche de pain toastée, ou version chic, rehaussé de brisures de marrons glacés, d’une petite girolle poêlée, voire d’une pétale de truffe. En purée, il accompagnera parfaitement nos volailles de fête 😉
J’avais cette idée dans un coin de ma tête (et le potimarron dans un coin du congél’) depuis cette mêlée de légumes d’automne. Ne cherchez aucune logique dans le curry ci-dessous, il s’agit d’un melting pot indo-exotico-oriental dont la seule origine est ma curiosité !
Finalement elle ne fait pas trop mal les choses, ma curiosité. Ce curry tout doux et crémeux est relevé par la fraîcheur du gingembre et de la coriandre, et surtout, par le parfum des épices. Le garam masala, littéralement « mélange d’épices » contient traditionnellement des graines de coriandre, du cumin, du poivre noir, de la casse, du gingembre sec, des feuilles de fenugrec, de la cardamome, du piment jaune, des clous de girofles, de la noix et des fleurs de muscade, le tout moulu. Oui, avec tout ça, on en prend plein la truffe et les papilles !
Certains préféreront assortir le curry de riz basmati, et ajouter un oignon rouge, à faire dorer en tout début de cuisson avec le gingembre 😉
Je tiens cette recette d’une fiche Elle du début des années 2000. C’est bien simple, il est noté au bas d’accompagner les pâtes d’un chardonnay « dans un millésime jeune (année 2000) ». Eh oui, quand même ! C’est dire si je l’ai éprouvée, cette recette. Il faut avouer qu’elle a sauvé plus d’une situation. Elle est ultra rapide, ultra simple et fait toujours son petit effet. Il suffit d’avoir un citron, un peu de crème et le tour est joué. Parce que des pâtes, on en a toujours au placard et du parmesan, au congél’. Je vous vois tiquer ? Tttt… Les plus assidus d’entre vous se souviennent de l’astuce livrée avec le crumble de chou-fleur à la noisette. Lassée de balancer des paquets de parmesan à peine entamés mais moisis, une amie m’a conseillé de le congeler. Ainsi il répond toujours présent, il suffit de lui gratter le nez à la fourchette.
C’est néanmoins un parmesan bien parfumé et bien frais que j’ai employé cette fois. Plutôt que son aspect pratique c’est l’intérêt énergétique du plat qui comptait. Mon ami-super-héros venait affronter les Monstroplantes de mon petit jardin. J’ai donc chargé ses batteries à bloc en sucres lents. En sucres lents oui, en graisse non. Je dis « comme Alain Ducasse » car pas exactement. Je réduis sensiblement la quantité de beurre et de crème. Ces pâtes au citron n’en restent pas moins crémeuses à souhait et délicatement acidulées. Bilan : ami-super-héros 1 – 0 Monstroplantes !
Voici une assiette rustique et roborative qui célèbre le retour du froid et du brouillard. Elle met à l’honneur des produits de mon terroir bien-aimé, peu réputés pour leur légèreté (no comment) mais pour leur générosité et leur chaleur, dirons-nous avec pudeur <3
J’aime mon omelette bien cuite. J’ai également déjà testé la brouillade au munster… Bien cuite. Mais là n’est pas l’important. Toute la finesse de ce plat tient dans le cumin. Si, si, on peut parler de finesse et de munster dans la même phrase, regardez un peu. Employant du cumin moulu, on ne le voit pas venir, et pourtant !