Les pâtes aux sardines et au fenouil, les pâtes au citron et aux pistaches, les arancini et même la pizza à la crème de pistaches… Moi qui croyais connaître la cuisine italienne, je me suis laissée surprendre par les plats siciliens, aussi savoureux que bourrés de soleil.
Aujourd’hui je vous livre LA spécialité du coin où j’étais, dans la région de Catane à l’est de l’île. Les pasta alla Norma sont habituellement des rigatoni ou des tortillions (qui appartiennent à la famille des macaroni si j’ai tout bien suivi…) mais la recette se décline sans complexe, jusqu’à la pizza alla Norma ! « Alla Norma » comprenez aux tomates, aux aubergines frites (j’y suis allée pianissimo sur la friture) et surmontée de ricotta salée râpée. Cette ricotta infornata est affinée et n’a rien à voir avec le fromage frais auquel on pense 😉 Ayant fait mauvaise fortune dans les parages, je l’ai substitué par du pecorino doux*, c’est-à-dire non piquant.
Pour reproduire ce que j’ai goûté là-bas, je me suis librement inspirée ici et là !
Je suis de retour de vacances ! J’en reviens réchauffée par le soleil ionien et l’incroyable chaleur humaine des siciliens <3 J’en reviens aussi les bagages chargés de spécialités et des idées de recettes plein la tête.
Cette tarte croustillante, je l’ai faite avant mon départ, alors que j’avais terriblement besoin de soleil et diablement envie de m’offrir une tranche d’été. J’ai adoré retrouver ces saveurs estivales, le fond de tapenade, le piquant de la feta (bien que je sois davantage dans un trip ricotta aujourd’hui !!!) et le fin feuilleté de brick, mmh.
Avec 3 feuilles de brick, mon fond de tarte a pris l’humidité des légumes et s’est un peu rebellé au démoulage. Mettez-en 4, c’est plus sûr !
Ça ressemble à une panna cotta vanille, ça ressemble à un coulis de fruits rouges… Mais comme le Canada Dry en son temps, cette petite verrine se déguste à l’apéritif plutôt qu’au dessert. Lorsque cette idée m’a traversé l’esprit, je pensais naïvement être la 1ère à l’avoir eu. C’était sans compter sur la créativité d’Anne, du blog Station gourmande qui m’a devancée il y a quelques années 🙂
Cette panna cotta salée a toute sa place dans la 33ème Bataille Food (dites 33) placée sous le signe de la « La Dolce Vita ». Un thème qui tombe à point en ces débuts printaniers qui promettent du soleil et de la douceur à venir 🙂 Une fois n’est pas coutume, c’est Olivier (un hoooomme !) qui parraine cette édition. C’est justement sa condition de parrain et son humour qui lui ont donné envie d’Italie (parrain, mafia… Je vous laisse emprunter les raccourcis qui s’imposent). D’autant qu’Olivier, restaurateur lyonnais du blog Sharing cuisine n’a jamais caché avoir un homme de main… Un moustachu qui répond au nom de monsieur Woody. Ne nous laissons pas berner par sa tête de cuillère en bois, ce doit être une couverture.
Au-delà d’un doux air de Dolce Vita, le thème de cette bataille imposait l’utilisation d’un fromage italien et d’un fruit ou légume de saison… J’ai conscience d’être très limite sur le légume de saison, mais avouons qu’une panna cotta combinant olives, basilic, parmesan, poivron, tomate et câpres, on fait rarement plus italien, non ? Toutes les couleurs du drapeau y sont, en tout cas !
Pour mémoire, la Bataille Food est un jeu culinaire réunissant chaque mois blogueurs et amateurs de cuisine autour d’un thème impliquant 2 ingrédients imposés. La fondatrice de ce gentil concours est Jenna, du très beau blog Bistro de Jenna. Le principe veut que le lauréat d’une édition organise la suivante, propose un thème et désigne son successeur. Les participants publient une recette inédite et illustrée sur leur page Facebook et/ou leur blog chaque 1er mercredi du mois à 18h00 tapantes. Je suis au rendez-vous pour la 4ème fois déjà !
Comme souvent dans ma cuisine, l’occasion fait le larron ! Un reste de poivron rouge a suffi à réveiller cette assiette de nouilles et à la sauver d’une sempiternelle sauce tomate.
Rien de bien neuf sous le soleil printanier me direz-vous… Je vous répondrais qu’il pleut. Et que cette recette a toute sa place ici, parce qu’elle met les câpres à l’honneur, délicieuse petite fleur que j’adore et n’utilise pas assez ! Tellement peu souvent que je croyais qu’on disait un câpre. Je viens de vérifier auprès de mon pote Robert, on dit une câpre, ça alors !
Est-ce mon esprit de contradiction ? Les températures dégringolent et je rejoue la dolce vita en cuisine ! De la polenta, des tomates fraîches, des tomates séchées, du jambon d’Aoste, de la mozzarelle di Bufala et du basilic… Autant de saveurs tout droit venues d’Italie.
J’ai entraperçu en un clin d’oeil cette photo sur Pinterest et n’avais pas eu le temps de cliquer… Ça m’a turlupiné, si bien que j’ai imaginé ces lasagnes, au final bien différentes des croques de la recette initiale. Entre nous, le résultat n’est pas très photogénique, mais tellement succulent !
J’aurais pleinement profité de la saison des courgettes cette année. Et tant mieux ! Parce que je réalise la mort dans l’âme que celles-ci sont peut-être (PEUT-ÊTRE) les dernières, alors que l’automne débarque mardi prochain… Oui, le 22. Mais avant de penser potimarrons et champignons, concentrons-nous sur ce nouveau plat de pâtes !
Après les Caserecce courgettes ricotta menthe qui avaient pleinement tenu leurs promesses, la feta et la branche de céleri apportent ici du peps à notre assiette.
Voici un grand classique qui se passe bien de recette, mais je l’aime tellement, et le prépare tellement souvent, que j’ai tout de même eu envie de le partager ! Pour célébrer les quelques rayons de soleil qui percent et en espérant faire venir l’été indien 🙂
Je me souviens qu’en Grèce, cette salade nous était systématiquement servie, sans même la commander. Elle trouvait naturellement sa place au centre de la table, chacun y piquant à l’envi. En toute simplicité, elle ne comprenait ni oignon rouge, ni poivron, ni aromate. Tout juste un petit filet d’huile d’olive. J’aime néanmoins la rehausser avec quelques pincées d’origan, et vous, faites selon votre goût 😉
J’ai découvert le dahl il y a bien longtemps, à la parution de cette recette. Et bien que depuis quelques temps une multitude d’autres recettes fleurit sur le web, je n’y ai jamais dérogé. Je l’ai fidèlement reprise à mon retour d’Inde, tout heureuse de la retrouver avec un nouvel élan, des souvenirs plein la tête et des épices plein les bagages !
Lors de ce beau voyage, j’ai compris que dahl (ou dhal ou dal ou daal, lisez donc la courte intro ici pour y voir plus clair !) désigne là-bas la légumineuse elle-même, soit les nombreuses variétés de lentilles, de haricots et de pois. C’est par extension devenu le nom du plat, qui accompagne presque tous les repas !
Si « Elle à Table » annonce des proportions pour 6 personnes, je dirais plutôt qu’elles sont pour 2…
Voici ma grande première pour un grand classique de la salade. Et pour un coup d’essai, c’est un coup de maître ! De toutes les salades Caesar goûtées au restau, j’ai trouvé celle-ci plus goûteuse et plus gourmande. Quelle modestie !
Son secret ? Je me suis inspirée de cette recette, parce qu’elle m’a semblé authentique. La sauce aigre-douce (que j’ai légèrement adaptée) est une tuerie ! Et surtout, j’ai profité d’avoir un bon poulet rôti au four pour prélever ses blancs. Leur goût grillé n’a pas son pareil pour booster le tout.
Alors que le ciel se couvre, je rejoue en cuisine quelques-unes de mes destinations de vacances favorites ! Les smørrebrød danois m’ayant laissé du concombre et des radis, ils m’ont inspiré ces verrines vaguement grecques. C’est à la fois croquant et crémeux, coloré et très parfumé !
Pour être franche, elles ne ressemblent pas à ce que j’espérais… J’inaugure donc ici ma catégorie « testé raté » ! J’imaginais plutôt une superbe chantilly à la feta, ferme, aérienne, parfaite. Mais patatra. Ou plutôt, SPLASH. Ce doit être un coup de la crème allégée. Cette petite sournoise (à 12 % MG, on n’a pas idée d’avoir ça dans son frigo) s’est fait un plaisir de saboter mes plans. C’est donc un peu moins… volumineux. Mais tellement savoureux que je vous en fait profiter 😉