Question : que faire avec le fromage blanc qu’il me restait après avoir préparé cette flam’ ? Je ne trouve ici que des pots énormes de fromage blanc, alors qu’on n’en consomme pas au quotidien…
Réponse : une bonne dose de légumes et 2 paires d’œufs plus tard, nous voici en présence de délicieux petits flans super parfumés qu’on a adoré picorer ! J’y ai glissé les légumes que j’avais à disposition au potager, mais n’hésitez pas à adapter avec ce que vous avez ! Et pour sûr, je recommencerai avec des légumes d’été 😉
Pâté, terrine, rillettes, tartinade… difficile de trouver un nom à la hauteur de cette alternative vegan au foie gras ! En tout cas, c’est comme ça que je l’ai servie ! Quelle que soit son nom, cette entrée est très parfumée, sa texture est vraiment chouette, et surtout elle ne contient que des bonnes choses, pas comme certains faux-gras essentiellement composés de gras.
Ce pâté végétal est excellent à tartiner froid sur un toast ou de la brioche grillée. Il se suffit à lui-même ou peut aussi s’accomoder de la cohorte classique des confits de figues ou d’oignons, etc. Il est aussi possible d’en glisser une petite quenelle chaude parmi des accompagnements. En tout cas ne vous laissez pas impressionner par la longueur de la liste d’ingrédients, vous n’y trouverez rien de farfelus !
Ce pâté est inspiré du creton vegan de Rosenoisettes, une spécialité québécoise traditionnellement réalisée à base de porc et d’épices, que Camille a végétalisé dans cette version vegan.
Ce clafoutis, c’est un grand écart facial entre les courges automnales et les olives-feta estivales, entre un clafoutis et un porridge, et au final c’est un revers du poing tellement c’est bon ! J’arrête là les métaphores car elles sont un peu violentes, pour un plat tellement doux… Il est parfait pour nous réconforter lorsque, comme ici, le brouillard ne se lève pas de la journée.
Je l’ai totalement improvisé en même temps que je préparais ces boulettes de butternut à la feta. Je n’allais quand même pas rester avec une demie butternut et un talon de feta sur les bras ! Alors si comme moi, vous vous décidez à batcher les 2 plats, et bien en plus, c’est anti-gaspi (et très très bon) !
Flan ou terrine, je ne suis pas très sûre de son nom, mais je sais qu’il est très bon ! Voilà un plat original, le type de préparation que je n’ai pas l’habitude de cuisiner, et qui constitue pourtant un super dîner, une fois accompagné d’une bonne salade.
Moi qui n’apprécie pas du tout la texture visqueuse à table, raison pour laquelle je n’aime ni les flans pâtissiers ni les huîtres ^^ ce flan (va pour l’appeler flan) se tient très bien ! On y retrouve parfaitement les lentilles corail (que j’adore) subtilement relevées par le curcuma. Si vous n’aimez pas le curcuma ou n’en avez pas, n’hésitez pas à le remplacer par du curry 😉
J’ai trouvé cette recette dans le magazine Esprit Veggie n°15 de décembre 2020, présentée sous forme de petits bocaux individuels. Retrouvez-la également sur le blog Les p’tits plats de Véro.
Et nous voici déjà en décembre, le 1er dimanche de l’avent. À l’instant où je vous écris, il neige au-dehors et dans ma petite ville, le cortège de Saint-Nicolas s’apprête à prendre son départ. Il rejoindra tout à l’heure notre superbe marché de Noël, où j’ai déjà eu la chance d’aller 2x cette année. Je crois que le décor de fin d’année est irrémédiablement planté, et qu’il est temps de partager des recettes de fêtes sur le (presque) blog !
J’ouvre les festivités avec cette très belle terrine vegan, tellement appétissante que même les amateurs de foie gras auront plaisir à y goûter. Et l’un n’empêche pas l’autre ! Pour la réaliser, je me suis inspirée de la recette du blog Green Cuisine. Britt s’est interrompue de poster en 2015 et c’est bien dommage ! Car la famille a vraiment apprécié cette belle terrine, comme « une vraie », bien qu’elle n’ait rien de faux, on est d’accord… Seul bémol, on l’a trouvée un peu sèche. Je vous conseille alors d’essayer de réduire un peu la quantité de marrons / d’augmenter la quantité de lentilles, sinon d’intercaler plus de pruneaux, voire d’en faire 2 couches aux 2 tiers. Dans tous les cas, on a particulièrement aimé l’accompagner de confit d’oignons rouges et de confit de figues, là, c’est chacun son camp !
Veillez à préparer la terrine 24 à 48h à l’avance, de 1. ça facilite l’organisation et de 2. les saveurs se développeront, elle n’en sera que meilleure !
Voilà que Mini-biscuit refuse ce qu’il estime être « la cuisine de bébé »… J’ai l’impression que dès que j’arrive à trouver une bonne organisation, bam ! Mini-biscuit passe un nouveau cap et tout est à revoir ! On ne s’ennuie jamais avec un Mini-biscuit 😉
Donc bon, exit les purées, il m’a fallu trouver « des plats de grand ». Pour m’inspirer, je me suis replongée dans ma bible Recettes pour bébé spécial parents débordés de Christine Zalejski, le livre du blog Cubes et petits pois. Ce baby clafoutis m’a bien plu parce qu’il reste bourré de légumes (comme feu les purées), mais il est solide et surtout, il contient des aliments « de grand » qui ont beaucoup de goût : la feta, les olives noires et l’origan. J’ai fait carton plein auprès de Mini-biscuit qui s’est senti compris dans ses attentes !
La recette initiale de Christine Zalejski était à base de fromage de chèvre (4 rondelles de bûche) et comportait 2 CS de crème fraîche, pas d’olives, ni d’origan.
La monstro-courgette verte qui a poussé à l’infini durant les vacances de ses cultivateurs (et qui a notamment donné lieu à cette délicieuse tartinade épicée) n’était pas seule… Nous avions cueilli une monstro-courgette jaune le même jour. C’est bien simple, vu leur taille et vu leur nombre, nous avions transporté la récolte à l’aide d’une brouette !
Avec tout ça, j’ai eu tout loisir de déchaîner mon imagination pour cuisiner la courgette sous toutes ses formes ! En fait, j’ai pleiiins de recettes prêtes à vous poster, mais la météo cataclysmique des derniers jours m’a freiné à vous proposer ces plats rafraîchissant et estivaux… Lasse de patienter, je défie aujourd’hui les éléments ! Rien que ça ! Pour cette terrine moelleuse et délicieuse, je me suis inspirée de cette recette, l’ai boostée avec un délicieux fromage Abondance et plein d’herbes, des fraîches, des sèches, et comment dire… On est ici dans mon top 3 des recettes de l’été !!! Alors lancez-vous vite 😉
Ayant reçu une cargaison spéciale des poulettes familiales, il m’a fallu faire preuve d’un peu d’imagination pour trouver comment accommoder 18 œufs frais… Parce qu’à 2, ça fait beaucoup ! Je ne suis finalement pas allée chercher très loin, pas plus loin que le (presque) blog en tout cas, puisque je me suis inspirée du très bon clafoutis aux tomates cerises et aux olives que j’avais fait l’an passé.
J’avais cette fois des courgettes et un poivron du panier de légumes bio qu’on reçoit chaque 2 semaines et avec lequel il faut composer. Mais un clafoutis c’est comme une quiche : on y glisse tout ce qu’on veut ! Vous-même, n’hésitez donc pas à y ajouter votre touche personnelle : 1 CS de pesto, des tomates, quelques anchois ou carrément remplacer la mozzarella par du chèvre frais 😉
Je garde un mauvais souvenir d’une fois où, petite, on m’a forcé à engloutir une part de clafoutis aux cerises. Ecœurée par sa texture, je me croyais à jamais fâchée avec ce dessert traditionnel. Mais lorsque j’ai vu passer cette idée de clafoutis salé, j’ai pensé (à juste titre !) que ce serait l’occasion d’une réconciliation !
Inspirée par cette recette, j’ai servi ce magnifique plat avec une salade verte. Il accompagnerait aussi très bien un barbec’ ou une grillade.
Avec cette recette, je participe pour la 1ère fois au Défi Culinaire, lancé par Florine, du chouette blog Cook by Flo. Pour sa 18ème édition, c’est l’adorable et très talentueuse Béatrice, que j’aime suivre sur Cuisine en Folie qui nous propose de mettre le soleil dans nos assiettes. Un thème à dominante jaune orangé, donc, et je vous le confirme, mon petit clafoutis a illuminé ma table 🙂
Si la tendresse se mangeait, elle pourrait ressembler à ces bouchées d’aubergines 🙂 Parce qu’elles sont toutes douces et crémeuses. Elles ont pour autant leur petit caractère : une pointe d’acidité et une once d’amertume détonent en bouche.
Trop souvent servie frite, l’aubergine s’avère bien plus à son avantage (et diététique, et digeste) sous cette forme. Moi, j’en redemande !