Certains plats squattent ma to do depuis des années… Pourtant, allez savoir pourquoi, lorsque je me creuse la tête pour tester de nouveaux trucs, je pense à tout sauf à eux. C’est comme ça que les cannelloni et moi jouons à cache-cache depuis longtemps.
Un pot de ricotta et 2 courgettes pas-tout-à-fait oubliées dans le fond de mon frigo ont cette fois donné le coup d’envoi de mes 1ers cannelloni ! C’est un peu long à préparer, ma façon de les farcir ferait hurler de rire toute mamma italienne, mais leur belle allure et leur bon goût me donne bien envie de récidiver !
Après quelques jours d’absence (c’est que j’ai eu fort à faire…) je vous reviens avec une petite salade de derrière les fagots, improvisée avec ce qui restait de courses trop vites expédiées ! Au final c’est une assiette toute douce et délicieuse, colorée et originale. Comme toujours, l’essentiel tient de la qualité des ingrédients que vous trouverez. Mon melon était juteux, très parfumé et sucré, un régal ! D’ailleurs, savez-vous bien les choisir ? Je vous dis comment tirer le gros lot à coup sûr ici.
Les pâtes aux sardines et au fenouil, les pâtes au citron et aux pistaches, les arancini et même la pizza à la crème de pistaches… Moi qui croyais connaître la cuisine italienne, je me suis laissée surprendre par les plats siciliens, aussi savoureux que bourrés de soleil.
Aujourd’hui je vous livre LA spécialité du coin où j’étais, dans la région de Catane à l’est de l’île. Les pasta alla Norma sont habituellement des rigatoni ou des tortillions (qui appartiennent à la famille des macaroni si j’ai tout bien suivi…) mais la recette se décline sans complexe, jusqu’à la pizza alla Norma ! « Alla Norma » comprenez aux tomates, aux aubergines frites (j’y suis allée pianissimo sur la friture) et surmontée de ricotta salée râpée. Cette ricotta infornata est affinée et n’a rien à voir avec le fromage frais auquel on pense 😉 Ayant fait mauvaise fortune dans les parages, je l’ai substitué par du pecorino doux*, c’est-à-dire non piquant.
Pour reproduire ce que j’ai goûté là-bas, je me suis librement inspirée ici et là !
Je suis de retour de vacances ! J’en reviens réchauffée par le soleil ionien et l’incroyable chaleur humaine des siciliens <3 J’en reviens aussi les bagages chargés de spécialités et des idées de recettes plein la tête.
Cette tarte croustillante, je l’ai faite avant mon départ, alors que j’avais terriblement besoin de soleil et diablement envie de m’offrir une tranche d’été. J’ai adoré retrouver ces saveurs estivales, le fond de tapenade, le piquant de la feta (bien que je sois davantage dans un trip ricotta aujourd’hui !!!) et le fin feuilleté de brick, mmh.
Avec 3 feuilles de brick, mon fond de tarte a pris l’humidité des légumes et s’est un peu rebellé au démoulage. Mettez-en 4, c’est plus sûr !
Si ce bol de soupe semble annoncer la belle saison, on peut le faire toute l’année grâce aux petits pois surgelés et à l’estragon séché. C’est de la triche ? Non, c’est un jeu d’enfant, plus que bienvenu alors que le temps me manque… Vous avez constaté que le (presque) ralenti la cadence et vous avez bien vu. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot, Jean-Pierre !
Une recette simplissime (surtout avec l’appareil à soupe, dont je vous ai déjà parlé ici et là), saine et qui déchire ? Elle a tout bon, surtout en ce moment !
Elle est inspirée du livret de recette qui accompagnait mon 1er blender chauffant.
Ça ressemble à une panna cotta vanille, ça ressemble à un coulis de fruits rouges… Mais comme le Canada Dry en son temps, cette petite verrine se déguste à l’apéritif plutôt qu’au dessert. Lorsque cette idée m’a traversé l’esprit, je pensais naïvement être la 1ère à l’avoir eu. C’était sans compter sur la créativité d’Anne, du blog Station gourmande qui m’a devancée il y a quelques années 🙂
Cette panna cotta salée a toute sa place dans la 33ème Bataille Food (dites 33) placée sous le signe de la « La Dolce Vita ». Un thème qui tombe à point en ces débuts printaniers qui promettent du soleil et de la douceur à venir 🙂 Une fois n’est pas coutume, c’est Olivier (un hoooomme !) qui parraine cette édition. C’est justement sa condition de parrain et son humour qui lui ont donné envie d’Italie (parrain, mafia… Je vous laisse emprunter les raccourcis qui s’imposent). D’autant qu’Olivier, restaurateur lyonnais du blog Sharing cuisine n’a jamais caché avoir un homme de main… Un moustachu qui répond au nom de monsieur Woody. Ne nous laissons pas berner par sa tête de cuillère en bois, ce doit être une couverture.
Au-delà d’un doux air de Dolce Vita, le thème de cette bataille imposait l’utilisation d’un fromage italien et d’un fruit ou légume de saison… J’ai conscience d’être très limite sur le légume de saison, mais avouons qu’une panna cotta combinant olives, basilic, parmesan, poivron, tomate et câpres, on fait rarement plus italien, non ? Toutes les couleurs du drapeau y sont, en tout cas !
Pour mémoire, la Bataille Food est un jeu culinaire réunissant chaque mois blogueurs et amateurs de cuisine autour d’un thème impliquant 2 ingrédients imposés. La fondatrice de ce gentil concours est Jenna, du très beau blog Bistro de Jenna. Le principe veut que le lauréat d’une édition organise la suivante, propose un thème et désigne son successeur. Les participants publient une recette inédite et illustrée sur leur page Facebook et/ou leur blog chaque 1er mercredi du mois à 18h00 tapantes. Je suis au rendez-vous pour la 4ème fois déjà !
Comme souvent dans ma cuisine, l’occasion fait le larron ! Un reste de poivron rouge a suffi à réveiller cette assiette de nouilles et à la sauver d’une sempiternelle sauce tomate.
Rien de bien neuf sous le soleil printanier me direz-vous… Je vous répondrais qu’il pleut. Et que cette recette a toute sa place ici, parce qu’elle met les câpres à l’honneur, délicieuse petite fleur que j’adore et n’utilise pas assez ! Tellement peu souvent que je croyais qu’on disait un câpre. Je viens de vérifier auprès de mon pote Robert, on dit une câpre, ça alors !
Il y a déjà bien longtemps que je suis allée en Irlande, mais le souvenir de cette île aussi brute que chaleureuse reste intact. Ce jour de fête nationale est l’occasion de m’essayer à l’une de leurs spécialités. L’Irish Stew (ragoût d’agneau) très peu pour moi, j’ai eu envie de mettre à l’honneur l’ingrédient irlandais number one, j’ai nommé : la patate !
Selon Marmiton, la pomme de terre est le pilier de l’alimentation irlandaise dès le 12ème siècle. En 1845, une épidémie de mildiou décime les cultures, provoquant une famine historique et l’exode irlandais vers les États-Unis. La patate est néanmoins restée la star de leurs tables. À en croire Gabrielle du blog Petite Cuillère et Charentaises, ils en mettent même dans les gâteaux, comme dans ce gâteau au chocolat et pommes de terre !
Le boxty est une galette de pommes de terre bien différente de celles qu’on trouve dans ma région (cette région qui n’a plus de nom). Elle s’approche davantage d’un petit pain moelleux, surtout dans saversion au four, alors que j’ai trouvé d’autres recettes à la poêle. Ces boxties sont à accompagner d’une salade et d’une tranche de (rayer les mentions inutiles) fromage / saumon fumé / jambon. Mais franchement, si l’on zappe le poivre, ils doivent être déments avec de la confiture 😀
Le printemps approche et mon congélateur déborde toujours de potiron ! La raison, je vous la donnais avec la recette d’orzotto (au potiron évidemment…) Et bien que plusieurs soupes soient passées par là, il m’en reste suffisamment pour vite expérimenter quelques gourmandises avant que les hirondelles ne débarquent pour de bon.
C’est donc bien de potiron dont il est question pour ma 2nde participation au « Passe-plats entre amis ». Le thème sur lequel Samar, du très ensoleillé blog Mes inspirations culinaires, nous a invité à nous pencher est « Voyons la vie par le petit bout de la lorgnette ». Autrement dit, il faut penser petit, mini, mignon, micro bouchée vite dévorée ! C’est ainsi que le cake au potiron et graines de Valérie, du très joli blog Framboises et bergamote est devenu entre mes pattes de petits itsi bitsi mini weeny tout petits… Muffins ! Vous noterez qu’au 1er rayon de soleil printanier, je pense déjà bikini 😀
Ces muffins sont moelleux a souhait, le croquant des graines en plus. Mangés tièdes, le goût délicat du potiron s’estompe un peu derrière celui de… muffin. Mais une fois refroidis, il n’y a pas de doute, c’est bien de citrouille qu’il s’agit. J’ai rephotographié la recette début 2020.
En accompagnement de mes crackers au cumin, cette tartinade a fait carton plein ! Au départ j’avais envie d’artichauts, et des caviars d’artichauts, on en trouve tout plein de sortes sur internet… Avec du fromage frais, des amandes en poudre, des tomates séchées ou même avec des haricots blancs. Mais lorsque je suis tombée sur le blog Les recettes de Joséphine, l’idée des olives vertes a fait ding ding ding !!!
De la recette de Joséphine j’ai supprimé les tomates confites. J’ai en revanche ajouté du citron (très important le petit coup de frais !), du parmesan et du piment d’Espelette. Je pensais aussi y mettre du basilic mais il eut été franchement superflu. Au final, les olives prennent le dessus sur l’artichaut, mettez-en moins si vous ne voulez pas le perdre de vue. Mais honnêtement, le ramequin a tellement cartonné que perso je n’y changerais rien 😉