C’est carrément sur le chariot des archives du bureau qu’une adorable collègue a amené un potiron géant, cultivé dans son jardin. Une fois évidé et épluché, le mastodonte a livré 12 kg de chair, desquels j’ai obtenu 3 kg ! J’en ai fourré plein mon congél’ et vais pouvoir en faire à toutes les sauces, miam 🙂
Pour commencer, et avant d’apprendre la nécessité d’une pause forcée sur le gluten, j’ai eu l’idée de cet excellent orzotto. Alternative au risotto, il se prépare de la même façon mais plus rapidement, avec de l’orzo, une petite pâte en forme de grain de riz découverte en Grèce.
Les pâtes ne libérant pas d’amidon à la cuisson (à la différence du riz) les recettes d’orzotto, de coquilletto ou de crozetto (à base de crozets savoyards) préconisent de compenser en ajoutant crème, mascarpone, ricotta et/ou parmesan… Je n’ai personnellement ajouté aucun autre corps gras que la cuillère d’huile pour dorer l’échalote et les lipides du chorizo. Au final, cette belle assiette aux tons ibériques est confortablement crémeuse et ne manque pas de piquant !