Le corail ne sied pas qu’à mes orteils dans leurs nu-pieds d’été ! Parce que les nu-pieds, là tout de suite… Je reste tout de même un peu à contre-courant. J’aurais aimé poster davantage de recettes de fête mais suis officiellement à la bourre ! Ne désespérez pas, mon naturel optimiste me dit que je me rattraperai très bientôt 😉
Revenons-en au rouge corail ! La couleur chaleureuse et pleine de panache du potage du jour. C’est une assiette toute douce et délicatement relevée d’épices que je vous propose. Encore une soupe maison, parce que j’adore ça, que c’est sain et que ça réchauffe aussi bien mes petits bras frileux que ma tête débordée.
Une idée légère pour le week-end ? Voici une belle assiette toute verte, toute fraîche et de saison. Je me suis inspirée de cette recette, glanée sur Fourchette et Bikini, après quoi je me suis laissée emporter par mon flair, qui m’a dicté cette fois d’y ajouter de l’avocat (pour parfaire le côté vert) et des amandes grillées (pour parfaire le côté miam).
C’est à l’arrivée une salade délicieuse, surprenante d’originalité et de finesse, douce, acidulée et pleine de pep’s ! Certains estomacs sur pattes ne s’en contenteront pas, moi ça m’a fait mon repas.
Vous la connaissez, vous, la différence exacte entre une châtaigne et un marron ? C’est l’une des 1ères pensées qui a traversé mon esprit à la lecture du thème de la 29ème Bataille Food : châtaignes et marrons ont revêtu leur habit blanc pour un hiver gourmand. Je dis « l’une des 1ères pensées » parce que ma 1ère réaction était surtout enthousiaste, impatiente et gourmande !
Voui, je vous vois avec vos gros yeux… Quelques explications s’imposent. Pour commencer, la châtaigne serait un fruit sauvage dont plusieurs amandes cohabiteraient dans la même bogue, tandis que le marron serait cultivé et logerait tout seul dans sa bogue, indépendant comme moi quoi 😉
Et qu’est-ce donc que cette « Bataille Food » ?! Un défi culinaire qui réunit chaque mois blogueurs et cuisiniers de tous poils autour d’un thème impliquant 2 ingrédients imposés. C’est Jenna, du très prolifique et très miam blog Le bistro de Jenna qui a initié ce jeu. Le principe veut que le lauréat d’une Bataille organise la suivante, propose un thème et désigne son successeur. Les participants publient leur recette inédite et illustrée sur leur page Facebook et/ou leur blog chaque 1er mercredi du mois à 18h00 tapantes. Voilà qui est fait pour moi !
La marraine de cette 29ème édition (qui nous a donné a penser sur les marrons) est Lillie, du très charmant et très miam blog La cuisine de Lillie. Parenthèse pour préciser que Lillie vient du plat pays, or certains d’entre vous savent à quel point j’aime la Belgique, et pas seulement parce que c’est le pays du chocolat, des gaufres, des spéculoos et des frites (et de la bière mais j’aime pas ça). Bref, elle-même avait remporté la 28ème Bataille avec cet épatant Pumpkin bundt cake qui répondait au thème Halloweenesque imposé par Élise, du très joli et très miam blog And so we cook (dont j’avais déjà parlé autour de mon bowl cake banane cannelle).
Voici donc ma toute 1ère contribution, parce que le thème m’a particulièrement emballé, pour le plaisir de participer, d’échanger avec de nouvelles blogueuses et surtout pour le plaisir de manger des marrons !
J’ai opté pour des marrons en manteau blanc de céleri rave, dans un potage hyper onctueux et hivernal. Voilà pour le respect du thème ! Au final, le goût persillé et piquant du céleri s’équilibre parfaitement avec la douceur du marron. Le potage, presque aussi épais qu’une purée, est raffiné, avec des saveurs subtiles et corsées à la fois. On peut le déguster version rustique avec une épaisse tranche de pain toastée, ou version chic, rehaussé de brisures de marrons glacés, d’une petite girolle poêlée, voire d’une pétale de truffe. En purée, il accompagnera parfaitement nos volailles de fête 😉
Cet ovni culinaire m’a vraiment interrogé lorsqu’il a enflammé la blogosphère au printemps dernier. Une mousse au chocolat sans œuf (1ère bizarrerie) et accrochez-vous, réalisée à base de jus de pois chiches ! Ce jus un peu dégoûtant trouble dans lequel baignent les pois chiches en conserve ?!! Alors là, non, je n’en croyais pas ma souris !
Mon scepticisme mêlé de curiosité m’ont poussés à creuser la question… Lilo du blog Cuisine Campagne explique photos à l’appui qu’en le battant, le jus de conservation des légumineuses mousse jusqu’à devenir semblable à des blancs d’œufs montés en neige. Son expérience me rassure aussi sur la neutralité du goût et la digestibilité de la chose.
C’est peut-être un peu prématuré, mais je crois que toutes les occasions sont bonnes à célébrer, surtout en ce moment. Les 6 mois du (presque) blog justifiaient donc parfaitement la préparation d’un gâteau d’anniversaire.
J’avais depuis longtemps envie de goûter au banana bread, ce cake à la banane dont raffolent les australiens. Certains l’aiment nature, d’autres ajoutent des noix, de la cannelle, de la vanille ou des pépites de chocolat.
J’avais cette idée dans un coin de ma tête (et le potimarron dans un coin du congél’) depuis cette mêlée de légumes d’automne. Ne cherchez aucune logique dans le curry ci-dessous, il s’agit d’un melting pot indo-exotico-oriental dont la seule origine est ma curiosité !
Finalement elle ne fait pas trop mal les choses, ma curiosité. Ce curry tout doux et crémeux est relevé par la fraîcheur du gingembre et de la coriandre, et surtout, par le parfum des épices. Le garam masala, littéralement « mélange d’épices » contient traditionnellement des graines de coriandre, du cumin, du poivre noir, de la casse, du gingembre sec, des feuilles de fenugrec, de la cardamome, du piment jaune, des clous de girofles, de la noix et des fleurs de muscade, le tout moulu. Oui, avec tout ça, on en prend plein la truffe et les papilles !
Certains préféreront assortir le curry de riz basmati, et ajouter un oignon rouge, à faire dorer en tout début de cuisson avec le gingembre 😉
Je tiens cette recette d’une fiche Elle du début des années 2000. C’est bien simple, il est noté au bas d’accompagner les pâtes d’un chardonnay « dans un millésime jeune (année 2000) ». Eh oui, quand même ! C’est dire si je l’ai éprouvée, cette recette. Il faut avouer qu’elle a sauvé plus d’une situation. Elle est ultra rapide, ultra simple et fait toujours son petit effet. Il suffit d’avoir un citron, un peu de crème et le tour est joué. Parce que des pâtes, on en a toujours au placard et du parmesan, au congél’. Je vous vois tiquer ? Tttt… Les plus assidus d’entre vous se souviennent de l’astuce livrée avec le crumble de chou-fleur à la noisette. Lassée de balancer des paquets de parmesan à peine entamés mais moisis, une amie m’a conseillé de le congeler. Ainsi il répond toujours présent, il suffit de lui gratter le nez à la fourchette.
C’est néanmoins un parmesan bien parfumé et bien frais que j’ai employé cette fois. Plutôt que son aspect pratique c’est l’intérêt énergétique du plat qui comptait. Mon ami-super-héros venait affronter les Monstroplantes de mon petit jardin. J’ai donc chargé ses batteries à bloc en sucres lents. En sucres lents oui, en graisse non. Je dis « comme Alain Ducasse » car pas exactement. Je réduis sensiblement la quantité de beurre et de crème. Ces pâtes au citron n’en restent pas moins crémeuses à souhait et délicatement acidulées. Bilan : ami-super-héros 1 – 0 Monstroplantes !
Depuis quelques temps que vous me suivez, vous savez maintenant qu’un régime sans lactose, a fortiori sans fromage, me rendrait malheureuse… Après avoir goûté à cette quiche, j’affirme que ce serait un supplice !
Qu’on se le dise, la recette que vous vous apprêtez à découvrir se résume en 2 mots : tuerie absolue. Parce qu’une photo vaut mieux qu’un long discours et parce que les mots ne seraient pas à la hauteur, je n’en dis pas davantage 😀
Sauter le petit-déjeuner ? Impensable ! Il est depuis toujours mon repas préféré. C’est pourquoi j’ai choisi d’y consacrer la 50ème recette du blog. Oui, la 50ème. Et puis il me fallait bien tester cette « bowl mania » qui agite la blogosphère 😉
Même s’il me coûte de m’extirper de sous la couette, j’aime prendre le temps de déjeuner tranquillement, de savourer les premières minutes du jour, instant de calme avant la tempête. Comme l’explique si bien Elise du blog And so we cook, chaque réveil est la promesse d’un renouveau, d’une page blanche où tout redevient possible.
Paix, douceur, amour, sécurité, bienveillance et bien vivre ensemble…
Voilà quelques uns des vœux que je formule ce matin.
Cette recette ultra-rassasiante est semble-t-il inspirée d’une version WW qui n’emploie que le blanc d’œuf. À vos bols et à vos rêves mes amis !
Voici une assiette rustique et roborative qui célèbre le retour du froid et du brouillard. Elle met à l’honneur des produits de mon terroir bien-aimé, peu réputés pour leur légèreté (no comment) mais pour leur générosité et leur chaleur, dirons-nous avec pudeur <3
J’aime mon omelette bien cuite. J’ai également déjà testé la brouillade au munster… Bien cuite. Mais là n’est pas l’important. Toute la finesse de ce plat tient dans le cumin. Si, si, on peut parler de finesse et de munster dans la même phrase, regardez un peu. Employant du cumin moulu, on ne le voit pas venir, et pourtant !