C’est carrément sur le chariot des archives du bureau qu’une adorable collègue a amené un potiron géant, cultivé dans son jardin. Une fois évidé et épluché, le mastodonte a livré 12 kg de chair, desquels j’ai obtenu 3 kg ! J’en ai fourré plein mon congél’ et vais pouvoir en faire à toutes les sauces, miam 🙂
Pour commencer, et avant d’apprendre la nécessité d’une pause forcée sur le gluten, j’ai eu l’idée de cet excellent orzotto. Alternative au risotto, il se prépare de la même façon mais plus rapidement, avec de l’orzo, une petite pâte en forme de grain de riz découverte en Grèce.
Les pâtes ne libérant pas d’amidon à la cuisson (à la différence du riz) les recettes d’orzotto, de coquilletto ou de crozetto (à base de crozets savoyards) préconisent de compenser en ajoutant crème, mascarpone, ricotta et/ou parmesan… Je n’ai personnellement ajouté aucun autre corps gras que la cuillère d’huile pour dorer l’échalote et les lipides du chorizo. Au final, cette belle assiette aux tons ibériques est confortablement crémeuse et ne manque pas de piquant !
C’est en papillote au four que je préfère préparer le poisson. Parce que c’est diététique (inutile d’ajouter un corps gras), qu’il ne sèche pas et surtout parce qu’on peut laisser cours à notre créativité ! Les papillotes s’accommodent de toutes les façons : traditionnelles avec du vin blanc, des fines herbes, un poireau ou du fenouil ciselés, exotiques avec des épices, des zestes d’agrume, de la citronnelle ou même du miel… Il suffit d’écouter ses envies !
Pour les raisons que je vous ai déjà brièvement exposées en parlant smørrebrød, je suis extrêmement vigilante quant au choix du saumon et du poisson en général. Lorsque je ne trouve pas de poisson sauvage, je fais attention à sa provenance et évite grosso modo ceux de la mer du Nord, Baltique et surtout ceux d’Asie, qui produit 90 % du poisson d’élevage dans le monde. Ceux-ci sont venus à la nage de l’océan Atlantique 😉
Ne dit-on pas que l’important, c’est de participer ? Eh bien c’est la devise du jour, car si le thème de la 30ème Bataille Food m’inspirait, le rendu n’est pas à la hauteur de mes espérances. Ce thème, c’est Bénédicte du très gourmand blog Douceurs maison qui l’a suggéré : « les mignardises se teintent d’orange et se remplissent d’épices ».
Pour mémoire, la Bataille Food est un jeu culinaire réunissant chaque mois blogueurs et autres toqués de cuisine autour d’un thème impliquant 2 ingrédients imposés. C’est Jenna, du très beau blog Le bistro de Jenna qui a créé ce défi. Le principe veut que le lauréat d’une édition organise la suivante, propose un thème et désigne son successeur. Les participants publient une recette inédite et illustrée sur leur page Facebook et/ou leur blog chaque 1er mercredi du mois à 18h00 tapantes. Je suis au rendez-vous pour la 2nde fois !
C’est pour l’apéritif de la Saint-Sylvestre que j’ai réalisé ces bouchées roulées. En plus d’être oranges et épicées, mes mignardises ne devaient comporter ni gluten, ni lactose, ni œuf… Pas facile de composer avec les intolérances alimentaires, mais je veux croire qu’elles nous poussent à innover. J’ai voulu adapter ces rolls saumon avocat en faisant l’impasse sur le fromage frais, mais c’est malheureusement lui qui devait figer l’ensemble… Bien que très fraîches et agréables, mes mignardises se sont révélées assez peu présentables 🙁 Je vous conseille donc d’y réintégrer le fromage frais !
Si l’on en croit Wikipédia, le boudin blanc serait servi à Noël dès le Moyen Âge. Pas encore sous sa forme actuelle (je vous épargne les détails) qui débarque sur les tables de fêtes au 17ème siècle, rien que ça.
Bien qu’ancestrale donc, ma petite recette innove par son accompagnement : une mêlée gourmande et jamais vue qui se marie rudement bien aux boudins. La préparation est un peu fastidieuse, car elle requiert plusieurs cuissons séparées avant assemblage, mais elle est relativement rapide et franchement facile pour un résultat au top !
Le corail ne sied pas qu’à mes orteils dans leurs nu-pieds d’été ! Parce que les nu-pieds, là tout de suite… Je reste tout de même un peu à contre-courant. J’aurais aimé poster davantage de recettes de fête mais suis officiellement à la bourre ! Ne désespérez pas, mon naturel optimiste me dit que je me rattraperai très bientôt 😉
Revenons-en au rouge corail ! La couleur chaleureuse et pleine de panache du potage du jour. C’est une assiette toute douce et délicatement relevée d’épices que je vous propose. Encore une soupe maison, parce que j’adore ça, que c’est sain et que ça réchauffe aussi bien mes petits bras frileux que ma tête débordée.
Une idée légère pour le week-end ? Voici une belle assiette toute verte, toute fraîche et de saison. Je me suis inspirée de cette recette, glanée sur Fourchette et Bikini, après quoi je me suis laissée emporter par mon flair, qui m’a dicté cette fois d’y ajouter de l’avocat (pour parfaire le côté vert) et des amandes grillées (pour parfaire le côté miam).
C’est à l’arrivée une salade délicieuse, surprenante d’originalité et de finesse, douce, acidulée et pleine de pep’s ! Certains estomacs sur pattes ne s’en contenteront pas, moi ça m’a fait mon repas.
Vous la connaissez, vous, la différence exacte entre une châtaigne et un marron ? C’est l’une des 1ères pensées qui a traversé mon esprit à la lecture du thème de la 29ème Bataille Food : châtaignes et marrons ont revêtu leur habit blanc pour un hiver gourmand. Je dis « l’une des 1ères pensées » parce que ma 1ère réaction était surtout enthousiaste, impatiente et gourmande !
Voui, je vous vois avec vos gros yeux… Quelques explications s’imposent. Pour commencer, la châtaigne serait un fruit sauvage dont plusieurs amandes cohabiteraient dans la même bogue, tandis que le marron serait cultivé et logerait tout seul dans sa bogue, indépendant comme moi quoi 😉
Et qu’est-ce donc que cette « Bataille Food » ?! Un défi culinaire qui réunit chaque mois blogueurs et cuisiniers de tous poils autour d’un thème impliquant 2 ingrédients imposés. C’est Jenna, du très prolifique et très miam blog Le bistro de Jenna qui a initié ce jeu. Le principe veut que le lauréat d’une Bataille organise la suivante, propose un thème et désigne son successeur. Les participants publient leur recette inédite et illustrée sur leur page Facebook et/ou leur blog chaque 1er mercredi du mois à 18h00 tapantes. Voilà qui est fait pour moi !
La marraine de cette 29ème édition (qui nous a donné a penser sur les marrons) est Lillie, du très charmant et très miam blog La cuisine de Lillie. Parenthèse pour préciser que Lillie vient du plat pays, or certains d’entre vous savent à quel point j’aime la Belgique, et pas seulement parce que c’est le pays du chocolat, des gaufres, des spéculoos et des frites (et de la bière mais j’aime pas ça). Bref, elle-même avait remporté la 28ème Bataille avec cet épatant Pumpkin bundt cake qui répondait au thème Halloweenesque imposé par Élise, du très joli et très miam blog And so we cook (dont j’avais déjà parlé autour de mon bowl cake banane cannelle).
Voici donc ma toute 1ère contribution, parce que le thème m’a particulièrement emballé, pour le plaisir de participer, d’échanger avec de nouvelles blogueuses et surtout pour le plaisir de manger des marrons !
J’ai opté pour des marrons en manteau blanc de céleri rave, dans un potage hyper onctueux et hivernal. Voilà pour le respect du thème ! Au final, le goût persillé et piquant du céleri s’équilibre parfaitement avec la douceur du marron. Le potage, presque aussi épais qu’une purée, est raffiné, avec des saveurs subtiles et corsées à la fois. On peut le déguster version rustique avec une épaisse tranche de pain toastée, ou version chic, rehaussé de brisures de marrons glacés, d’une petite girolle poêlée, voire d’une pétale de truffe. En purée, il accompagnera parfaitement nos volailles de fête 😉
J’avais cette idée dans un coin de ma tête (et le potimarron dans un coin du congél’) depuis cette mêlée de légumes d’automne. Ne cherchez aucune logique dans le curry ci-dessous, il s’agit d’un melting pot indo-exotico-oriental dont la seule origine est ma curiosité !
Finalement elle ne fait pas trop mal les choses, ma curiosité. Ce curry tout doux et crémeux est relevé par la fraîcheur du gingembre et de la coriandre, et surtout, par le parfum des épices. Le garam masala, littéralement « mélange d’épices » contient traditionnellement des graines de coriandre, du cumin, du poivre noir, de la casse, du gingembre sec, des feuilles de fenugrec, de la cardamome, du piment jaune, des clous de girofles, de la noix et des fleurs de muscade, le tout moulu. Oui, avec tout ça, on en prend plein la truffe et les papilles !
Certains préféreront assortir le curry de riz basmati, et ajouter un oignon rouge, à faire dorer en tout début de cuisson avec le gingembre 😉
Vos dernières courses ne sont qu’un lointain souvenir ? Pas le temps ou simplement pas l’envie ? L’idée du jour est faites pour vous, du moins pour ces moments-là ! Il s’agit d’une petite sauce savoureuse, prête en 2 coups de cuiller à pot (littéralement) qui relèvera, au feeling, une assiette de boulghour, de riz, de semoule, de blé ou de nouilles chinoises.
Le tahini (dont nous avons déjà parlé dans la mêlée de légumes d’automne et châtaignes et sa petite sauce au sésame, citron et cumin) est un must-have qui se conserve des années au frigo. Il est au sésame ce que le beurre de cacahuètes est aux… Arachides ! Haha, je vous ai eu ! Le tahini est heureusement moins sucré.
Bref, je profite aujourd’hui de la toute fin des brocolis pour mettre de la couleur (fluo) et des vitamines dans ma paresse. On aurait aussi pu y ajouter une carotte, des pois mange-tout, quelques crevettes, du gingembre, de la coriandre fraîche… Mais je vous rappelle la flemme, les courses, tout ça. D’ailleurs, une paire de légumes surgelés auraient aussi sauvé la mise 😉
Qu’on les appelle endives ou chicons, c’est officiellement la saison ! Je les préfère crues et croquantes, d’autant que le soleil qui brille ce week-end (youpi !) me donne envie de fraîcheur. C’est donc en salade et (sans surprise) avec du roquefort que je vous les présente aujourd’hui. Un classique de saison qui joue une nouvelle fois la carte du sucré salé, l’amertume en plus 😉
Pour se familiariser avec l’endive (légume qui n’existe pas dans la nature !) cette chouette BD nous raconte sa vie de façon rigolote. Notez en plus que, comme la poire, l’endive est source de vitamine C et de zinc, cocktail qui booste notre système immunitaire. Pas mal vu le climat changeant.
Les quelques grains de raisin noir apportent un peu de couleur, ce qu’on pourrait également faire en panachant endives blanches et rouges.