Depuis quelques temps que vous me suivez, vous savez maintenant qu’un régime sans lactose, a fortiori sans fromage, me rendrait malheureuse… Après avoir goûté à cette quiche, j’affirme que ce serait un supplice !
Qu’on se le dise, la recette que vous vous apprêtez à découvrir se résume en 2 mots : tuerie absolue. Parce qu’une photo vaut mieux qu’un long discours et parce que les mots ne seraient pas à la hauteur, je n’en dis pas davantage 😀
Voici une assiette rustique et roborative qui célèbre le retour du froid et du brouillard. Elle met à l’honneur des produits de mon terroir bien-aimé, peu réputés pour leur légèreté (no comment) mais pour leur générosité et leur chaleur, dirons-nous avec pudeur <3
J’aime mon omelette bien cuite. J’ai également déjà testé la brouillade au munster… Bien cuite. Mais là n’est pas l’important. Toute la finesse de ce plat tient dans le cumin. Si, si, on peut parler de finesse et de munster dans la même phrase, regardez un peu. Employant du cumin moulu, on ne le voit pas venir, et pourtant !
Vos dernières courses ne sont qu’un lointain souvenir ? Pas le temps ou simplement pas l’envie ? L’idée du jour est faites pour vous, du moins pour ces moments-là ! Il s’agit d’une petite sauce savoureuse, prête en 2 coups de cuiller à pot (littéralement) qui relèvera, au feeling, une assiette de boulghour, de riz, de semoule, de blé ou de nouilles chinoises.
Le tahini (dont nous avons déjà parlé dans la mêlée de légumes d’automne et châtaignes et sa petite sauce au sésame, citron et cumin) est un must-have qui se conserve des années au frigo. Il est au sésame ce que le beurre de cacahuètes est aux… Arachides ! Haha, je vous ai eu ! Le tahini est heureusement moins sucré.
Bref, je profite aujourd’hui de la toute fin des brocolis pour mettre de la couleur (fluo) et des vitamines dans ma paresse. On aurait aussi pu y ajouter une carotte, des pois mange-tout, quelques crevettes, du gingembre, de la coriandre fraîche… Mais je vous rappelle la flemme, les courses, tout ça. D’ailleurs, une paire de légumes surgelés auraient aussi sauvé la mise 😉
Qu’on les appelle endives ou chicons, c’est officiellement la saison ! Je les préfère crues et croquantes, d’autant que le soleil qui brille ce week-end (youpi !) me donne envie de fraîcheur. C’est donc en salade et (sans surprise) avec du roquefort que je vous les présente aujourd’hui. Un classique de saison qui joue une nouvelle fois la carte du sucré salé, l’amertume en plus 😉
Pour se familiariser avec l’endive (légume qui n’existe pas dans la nature !) cette chouette BD nous raconte sa vie de façon rigolote. Notez en plus que, comme la poire, l’endive est source de vitamine C et de zinc, cocktail qui booste notre système immunitaire. Pas mal vu le climat changeant.
Les quelques grains de raisin noir apportent un peu de couleur, ce qu’on pourrait également faire en panachant endives blanches et rouges.
Le pain perdu est aussi régressif qu’il est roboratif, des qualités bienvenues alors que les journées raccourcissent presque autant que notre entrain… Moins courante que sa sœurette sucrée, cette version salée tombe à pic lorsque le frigo crie famine (et la panière crie sécheresse).
Si la cuisson du pain perdu au four nous épargne une noisette de beurre, qu’on se le dise, son gratiné ne cadre pas avec le régime bikini ! Mais pour cette année, le bikini est au placard et les amateurs de fromage vont assurément fondre pour son fondant…
Voici un plat simplimissime qui renouvelle notre façon de manger les légumes racines et les rend terriblement gourmands grâce à la sauce au sésame. En plus, il s’accomode avec (presque) tout : courges, panais, carottes, pommes de terre et pourquoi pas du céleri rave !
Elle aussi très simple, la sauce est réalisée à base de tahini, une crème de sésame que l’on trouve en magasin bio ou dans les rayons « cuisine du monde » des grandes surfaces. Surtout connu pour être LE condiment phare du houmous (qui est au Liban ce que la tapenade est à la Provence), le tahini rehausse avec bonheur les sauces de salades, les grillades et même les pâtisseries.
Aux carnivores qui préfèrent les mêlées de rugby à celles de légumes, ce peut-être un très bon accompagnement.
Est-ce mon esprit de contradiction ? Les températures dégringolent et je rejoue la dolce vita en cuisine ! De la polenta, des tomates fraîches, des tomates séchées, du jambon d’Aoste, de la mozzarelle di Bufala et du basilic… Autant de saveurs tout droit venues d’Italie.
J’ai entraperçu en un clin d’oeil cette photo sur Pinterest et n’avais pas eu le temps de cliquer… Ça m’a turlupiné, si bien que j’ai imaginé ces lasagnes, au final bien différentes des croques de la recette initiale. Entre nous, le résultat n’est pas très photogénique, mais tellement succulent !
Le pitch ? Il me fallait un repas facile à transporter et à réchauffer. Or de petits chaussons fourrés permettent l’un comme l’autre et se payent en prime le luxe de rester appétissants, quand d’autres plats figent, fanent, ramollissent et j’en passe.
Reconnaissons en plus que je suis fan des choses en pâte et que j’avais trèèès envie de poireaux, les contours de mes chaussons commençaient à se préciser. Me restait à trancher sur la question du fromage (vous noterez le jeu de mots)… Les dernières sorties (et les derniers excès) m’en ont dissuadée et franchement, ça ne manquait pas. Nos amis vegé pourront eux remplacer le jambon par une tranchette de fromage.
Ces chaussons fondants sont gourmands à souhait, croustillants et joliement dorés au-dehors, moelleux au-dedans, absolument pas secs et quasi sans matière grasse. Accompagnés d’une salade verte ou d’un bol de soupe, ils nous revigorent en moins de deux 🙂
Chasseurs de sucres, passez votre chemin ! Cette assiette aux couleurs chatoyantes de l’automne est douce comme un bonbon au miel, réconfortante comme une vieille amie.
Même s’il est dur de les départager, le butternut compte, avec le potimarron, parmi mes courges préférées. En plus, il est pauvre en calories, mais riche en potassium, calcium, magnésium, phosphore… C’est cet article qui le dit.
Pour la première de la saison, j’ai eu envie de le cuisiner dans un esprit tajine. J’ai d’abord hésité entre semoule et quinoa, fruits secs et pois chiches… Je crois surtout que mon impatience à en manger m’a donné envie de tout à la fois ! Ayant finalement opté pour cette version, je garde précieusement mes autres idées pour le potimarron qui attend sagement à la cuisine 😉
Je me suis convertie il y a quelques années à la « machine à soupe ». Et je suis littéralement fan. Qu’est-ce que c’est ? Un petit appareil (facile à ranger et à nettoyer, je vous vois venir !) dans lequel vous placez vos légumes, vos aromates, de l’eau ou du bouillon et 20 minutes plus tard, vous obtenez comme par magie un velouté incomparablement soyeux… Mmmh.
Adoratrice de potages en tout genre, véritable concentré de nature, je m’amuse à en faire de toutes les couleurs et de toutes les saveurs. Parce que c’est sain, facile et que question « 5 fruits et légumes par jour », on gagne à tous les coups. C’est justement dans ce souci d’équilibre que j’ai pris l’habitude de proposer des verrines de soupe (ou de purée) à l’apéro. Parce que rien ne m’étouffe plus qu’un apéritif exclusivement composé de pâtes : feuilletés, cake, tartelettes…
Celle-ci a été improvisée en introduction d’une soirée indienne. Elle ne doit pas avoir grand-chose d’indien en réalité, mais j’ai tout de même mangé beaucoup de chou-fleur (gobi) et de pois chiches (chana) en Inde ! Il s’avère surtout qu’il s’agit typiquement d’ingrédients du placard (et du congel’) qu’on peut toujours avoir chez soi. Et pendant que la machine à soupe fait son job, nous, on fait autre chose. Bien sûr, la recette fonctionne avec votre outillage habituel !