J’adore la polenta, elle est pourtant injustement représentée sur le (presque) blog. J’en fais souvent, car elle permet de varier facilement les accompagnements tout en étant à la fois gourmande, nutritive et saine. La saison des endives démarrant, j’ai pensé que la polenta adoucirait à merveille leur petite amertume.
En cherchant des idées recettes sur internet, je suis tombée sur une émission culinaire diffusée dans mon petit pays : « Theresa, Freed um Kachen » sur RTL Télé Lëtzebuerg ! L’occasion était trop belle, d’adresser un clin d’œil à mon pays d’accueil, de goûter à cette recette qui m’avait l’air succulente, et de découvrir le très joli blog Theresas Küche de la présentatrice Theresa Baumgärtner, une allemande installée au Luxembourg (mais qui semble avoir la bougeotte). Rassurez-vous, son blog est aussi traduit en français !
J’ai légèrement adapté la recette de Theresa : j’ai fait l’impasse sur les graines de grenade, remplacé le thym par de la livèche et je n’ai utilisé que du pecorino, pas de parmesan. UN RÉ-GAL !!! Je me suis littéralement goinfrée, Nom-de-code-chéri a beaucoup aimé aussi, si bien qu’on a tout dévoré, alors que j’espérais sauver une portion dans un tupp’
Au marché
Théoriquement pour 3 personnes, on a tout dévoré à 2
Pour les endives :
– 3 endives moyennes ou 4 petites
– 1 CS d’huile d’olive
– 10 g de beurre
– 1 CS de sucre brut de canne
– du sel et du poivre
Pour la polenta :
– 150 g de polenta
– 75 cl de bouillon de légumes
– 50 g de pecorino
– 1 citron
– 1 poignée de livèche ou de thym ou de basilic frais
– 1 CS d’huile d’olive
– 1 écaille de beurre
– du poivre
À la cuisine
On commence par rincer les endives, on tranche leurs bases et on les coupe en 2, on retire les cœurs des trognons.
Dans une sauteuse (munie d’un couvercle) on fait fondre le beurre avec la CS d’huile d’olive, on dépose les endives côté coupé et on « saisit » 2 à 3 minutes à feu moyen, qu’elles brunissent. On les retourne, on saupoudre de sucre, sel, poivre et on « saisit » la face galbée 2 à 3 minutes, en secouant le poêle de temps en temps. On baisse légèrement le feu, on couvre la sauteuse et on poursuit la cuisson un bon ¼ d’heure, en retournant de temps en temps.
Pendant que les endives cuisent : on prélève quelques copeaux de pecorino à l’économe (ce sera pour la présentation) et on râpe le reste. On lave et on zeste le citron, puis on presse la moitié. On rince les herbes et on les hache.
On porte 75 cl d’eau à ébullition, on y dilue notre bouillon de légumes (en poudre pour moi), puis on verse la semoule de polenta en pluie, en remuant avec une cuillère en bois. On laisse épaissir à feu doux pendant 5 minutes sans cesser de mélanger. Lorsque la polenta se détache des bords, on lui ajoute l’écaille de beurre, la CS d’huile d’olive, 1 CS de jus de citron et les zestes, le pecorino râpé et une partie des herbes ciselées. On poivre, on mélange bien et on réserve.
On découvre les endives, on leur donne un bon coup de feu des 2 côtés pour bien les caraméliser. N’ayez pas peur d’y aller franchement, c’est là qu’elles seront les meilleures 😉
Reste à présenter les assiettes : on sert d’abord la polenta, on dispose au-dessus les endives et on parsème de copeaux de pecorino et du reste d’herbes ciselées. Régalez-vous !
Une autre recette d’endives sur le (presque) blog ? Découvrez ma salade d’automne aux endives, poires et roquefort ! Et si vous aimez le goût du citron marié aux fromages italiens, empressez-vous de goûter à ces pâtes au citron et parmesan, une recette que je tiens d’Alain Ducasse himself ^^
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C’est une jolie manière d’accommoder des endives.
Hey merci ! Ça change effectivement et c’est vraiment une combinaison gagnante 😉
J’adoooore ta recette, je me disais récemment comme toi, je fais trop peu de polenta alors que j’adore ça! Bisous !
Tu peux te lancer les yeux fermés Marie, c’est vraiment un régal !!! Et peut-être l’occasion de remettre la polenta à l’honneur sur ton blog 😉
Bonjour,
la polenta crémeuse était excellente, notamment avec son léger goût de citron. Par contre, les endives caramélisées, je n’ai pas aimé. Etant un légume déjà amer à la base, cette manière de cuisson les rends, je trouve, encore plus amer ! Dommage
Oh oui, c’est dommage ! Mais je pense que ça dépend surtout des endives elles-mêmes, pas de la cuisson ! Comment les as-tu choisies ? Pour éviter l’amertume, il faut les prendre petites, bien blanches, idéalement bio (et donc pas surboostées), tu peux aussi retirer les cœurs et les sucrer.