Vous savez mon amour pour la cuisine libanaise, les pois chiches et le tahini… Non ? Souvenez-vous de ce curry de potimarron et pois chiches, ou de ce curry de chou-fleur et pois chiches, de cette trempette sésame-citron et de cette sauce tahini-soja ! Voyez ?!
Les falafels et moi, c’est donc naturellement une grande histoire d’amour… Mais imaginaire ! Car bien que souhaitant en faire depuis longtemps, et bien qu’ayant déjà épinglé des dizaines de recettes, c’est ici la 1ère fois que je me lance. Une autre 1ère : l’épluchage de pois chiches ! Cette étape que je jugeais fastidieuse et plutôt superflue rendrait les pois chiches plus digestes. La vue du monticule de peaux vides et échouées telles des mues de serpents m’a convaincue. Et même si c’est un peu long, ce n’est vraiment pas compliqué.
Ces belles petites croquettes dorées sont habituellement frites. Bien, mais la friture et moi… Lorsqu’une alternative diététique semble avoir fait ses preuves (et je le confirme ici) je préfère, hein. Je me suis donc librement inspirée de cette recette d’Anne & Alex. J’ai lu plusieurs fois qu’il était préférable d’employer des pois chiches secs, que l’humidité serait l’ennemi de la falafel et aurait tendance à la désagréger. J’ai utilisé une conserve, j’ai bien essuyé les pois après leur épluchage, et tout s’est très bien tenu 😉
Au marché
Pour 16 falafels (4 personnes)
– 265 g de pois chiches, soit ma petite conserve
– 100 g de boulghour
– 1 oignon rouge
– 1 gousse d’ail
– 1 beau bouquet de persil plat
– 2 CS de farine, ici de la farine de pois chiches
– 2 CC de cumin moulu
– 1 CC de coriandre moulue
– 1 petite CC de piment d’Espelette (certes pas très libanais)
– de l’huile d’olive
– du sel
Pour la sauce :
– 4 CS de yaourt brassé nature
– 4 CS de tahini
– ½ citron
– quelques brins de persil plat
– quelques pincées de cumin moulu
– du sel
À la cuisine
On égoutte les pois chiches, on les épluche en les pinçant du bout des doigts, on les rince puis on les essuie dans un linge propre. Il faut qu’ils soient le moins mouillés possible.
Comme lu sur les Foodies j’ai placé le boulghour dans un bol et l’ai arrosé d’eau bouillante jusqu’à 1 cm au dessus de son niveau. On laisse gonfler.
On épluche et on coupe finement (surtout si votre blender est en peine comme le mien) l’oignon et l’ail. On fait chauffer 1 CS d’huile dans une poêle, on y fait revenir les 2.
Dans le bol du blender, on mixe l’oignon, l’ail et les pois chiches. Mon appareil faisant le paresseux, j’ai terminé d’écraser les pois chiches à la fourchette. On ajoute ensuite les épices, le sel, le boulghour et le persil haché, on mélange. En toute fin on ajoute la farine, en ajustant sa quantité en fonction de la préparation. La purée doit être épaisse et légèrement « plâtreuse ».
On préchauffe notre four à 180°c, on couvre une plaque de papier cuisson. Pour former des falafels bien régulières, j’ai lu quelque part qu’on pouvait s’aider d’un bouleur à glace. Idée formidable !
On dispose les falafels sur la plaque, on les badigeonne légèrement au pinceau d’huile d’olive et on enfourne pour 20 à 25 minutes. À mi-cuisson on les retourne, on badigeonne le côté pile d’huile d’olive et on réenfourne. On terminera la cuisson par 2 minutes de grill.
Pendant ce temps on prépare la trempette. On mélange dans un ramequin le yaourt et le tahini. On presse un peu de jus de citron pour détendre, on assaisonne avec le cumin, le sel et le persil plat.
À déguster du bout des doigts ou de la fourchette, avec une salade et ici un peu d’avocat, également délicieux trempé dans le dip tahiné 😉
Tenez la note libanaise jusqu’au dessert en essayant mes mouhalabieh, flans légers et parfumés à la fleur d’oranger.
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