Comme souvent dans ma cuisine, l’occasion fait le larron ! Un reste de poivron rouge a suffi à réveiller cette assiette de nouilles et à la sauver d’une sempiternelle sauce tomate.
Rien de bien neuf sous le soleil printanier me direz-vous… Je vous répondrais qu’il pleut. Et que cette recette a toute sa place ici, parce qu’elle met les câpres à l’honneur, délicieuse petite fleur que j’adore et n’utilise pas assez ! Tellement peu souvent que je croyais qu’on disait un câpre. Je viens de vérifier auprès de mon pote Robert, on dit une câpre, ça alors !
Au marché
Pour 2 personnes :
– 200 g de spaghetti ou autres pâtes
– 1 poivron rouge
– 1 tomate
– 1 CS de câpres
– 1 CS de pignons de pin
– quelques brins de basilic frais
– 1 CS d’huile d’olive
– 1 CS d’eau
– une pointe de piment d’Espelette
– de la fleur de sel et du poivre
Les plus gourmands ajouteront du parmesan
À la cuisine
On rince et on pèle la tomate, idem avec le poivron, je l’épluche bêtement à l’économe, sans faire tout un tralala au grill du four. On les épépine, on les coupe grossièrement et on les passe au blender la CS d’huile et la CS d’eau jusqu’à obtenir un beau coulis lisse.
On plonge les pâtes dans un grand volume d’eau bouillante salée et on les fait cuire al dente.
Dans une poêle, on fait dorer les pignons de pin à sec et on réserve. On rince le basilic et on se tient prête à le ciseler.
Lorsque les pâtes sont cuites, on les égoutte, on les reverse dans la casserole avec le coulis de poivron, on mélange et on réchauffe, on ajuste l’assaisonnement en sel, poivre et piment d’Espelette puis on répartit dans 2 assiettes. Reste à parsemer de basilic fraîchement ciselé, de parmesan si on en met, des câpres et des pignons grillés. Gare aux chemises blanches !!!
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