La fête nationale américaine est un prétexte tout trouvé pour nous lancer sur une spécialité outre-Atlantique. C’est demain, c’est Independence Day, et l’occasion fait le larron !
En plus, le cheesecake présente 3 supers avantages : 1. c’est tout facile 2. on peut réduire sa valeur calorique dans une limite psychologiquement acceptable et 3. c’est frais et aérien, bien appréciable vu les températures caniculaires !
Au marché
– 250 g de Spéculoos
– 100 g de beurre
– 500 g de fromage frais, ici du 3,2% (c’est précis !) Ça fonctionne aussi avec du fromage blanc à 0%
– 50 g de crème épaisse 30% soit une grosse CS
– 80 g de sucre
– 2 œufs
– le jus d’un ½ citron bio et son zeste pour la déco
– 1 petite CC d’arôme naturel de vanille
À la cuisine
Si vous avez été sage, vous pouvez croquer un Spéculoos avant de le réduire en miettes. On écrabouille les autres, on passe rapidement le beurre au micro-onde (à moins que la canicule ne suffise à le faire fondre 😉 ) et on mélange les 2. On tartine le fond d’un moule de cette mixture et on tasse bien. L’idéal est d’utiliser un moule à charnière, dans le fond duquel je « colle » encore un disque de papier sulfurisé avec 1 micro-noisette de beurre. Si vous n’en avez pas, lâchez-vous sur le papier sulfurisé et… Bonne chance ! On place le fond de tarte au frais, le temps de s’attaquer à la crème. On pense aussi à préchauffer le four à 180°c (mince, ça va chauffer).
Dans le bol du robot, on fait blanchir les jaunes d’œufs avec le sucre, on ajoute l’arôme de vanille et le jus de citron. On y verse progressivement le fromage blanc et la crème. Une fois j’ai retapissé ma cuisine en laissant tourner le robot le temps de faire autre chose… Alors par précaution, on n’hésite pas à couvrir d’un torchon pour éviter toute projection !
On monte les blancs en neige avec une pincée de sel fin, puis on les incorpore délicatement à la crème. On verse cette jolie mousse sur le fond de tarte qui aura pris au frais (ça évite que le Spéculoos ne se disperse dans la couche supérieure) et on enfourne pour 40 minutes.
Afin de limiter l’effet « faille de San Andreas », j’ai suivi les conseils de Cuisine américaine. La tactique antichoc thermique a moyennement fait ses preuves, mais mérite d’être signalée : après cuisson, on laisse le gâteau reposer 5 minutes porte du four fermée, puis 5 minutes porte entrouverte et enfin on le sort. On laisse tranquillement refroidir avant de mettre au frigo, idéalement pour la nuit. À grignoter frais !